Journal d’un jeune en semi-quarantaine (avec contrainte d’écriture)

« Tu décris ta journée sans utiliser la lettre C »

Quand je me suis levé, il faisait beau. J’ai pris un petit déjeuner à base de pain, de beurre et de miel. J’ai aussi bu un thé à la menthe et un verre de jus d’oranges. Parmi les bébés oiseaux qui appelaient leur mère depuis la forêt pour avoir leur petit déjeuner, il y avait également un bruit différent. Un hurlement de hibou j’aurais dit. Pourquoi ? J’étais sûr de moi étant donné que je les ai étudiés de près. Ensuite, pendant que le soleil brillait, un renard a voulu s’attaquer aux poules mais elles l’avaient senti venir et elles s’étaient rabattues dans la seule planque possible : le pondoir !

Alexandre

Journal d’un jeune en semi-quarantaine (avec contrainte d’écriture)

« Tu vas raconter l’un des repas que tu vas faire demain. Tu fais une comparaison entre les aliments et … un champ de bataille. »

Aujourd’hui, nous avons cuisiné un plat délicieux ; c’était un steack de boeuf accompagné de purée de pomme de terre et de petits pois et carottes ainsi que d’une salade tomate mozarella sur filet d’huile d’olives.

En regardant de plus près, on peut constater que pas tout le monde mange de la même manière. Il y a ceux qui mangent très proprement et qui finissent leur assiette complètement. Il y a ceux qui ne touchent pas à leur assiette alors qu’ils avaient très faim ! Il y a ceux qui dégustent toujours leur entrée alors que les autres sont au dessert. Il y a ceux qui n’utilisent pas les bons ustensiles pour se nourrir et qui essaient de déguster leur soupe avec une fourchette. Et enfin, il y a ceux qui étalent leur nourriture sur toute l’assiette, ce qui donne une impression de champ de bataille. Là vous êtes en train de vous dire que je parle d’un bébé qui teste l’utilité d’une cuillère et d’une fourchette,…mais non il y a bel et bien des gens qui ne savent pas manger. Dans notre exemple, à la fin du repas on avait tous très bien mangé, mais pas tous de la même manière… Chez certains, on aurait dit que les petits pois disséminés dans toute l’assiette étaient des soldats essayant de se camoufler, que la purée était une plage tellement il y en avait tout autour de l’assiette, que les flaques d’huile d’olive étaient une mer sur laquelle flottaient des bateaux de mozarella et que les carottes étaient des canons prêts à faire feu sur les tomates hostiles. Voilà à quoi ressemblait l’assiette de ma sœur à la fin du conflit. On aurait donc pu dire qu’elle avait bien mangé mais en fait, la moitié de la nourriture était encore sur son assiette prête à en découdre.

Alexandre

Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 45 – Mercredi 29.04.20

Aujourd’hui quand je me suis levé, il pleuvait. Le problème c’est que je voulais passer la tondeuse mais au lieu de ça j’ai fait mes devoirs. Ensuite on a regardé un film et à la fin du film il pleuvait plus. Donc je suis sorti voir si le gazon n’était pas trop mouillé et c’était bon, du coup, j’ai sorti la tondeuse et je me suis directement mis au travail. Finalement ça m’a pris 1 heure en tout. Maintenant le jardin est de nouveau magnifique.

Alexandre

Journal d’un jeune en quarantaine

Sonnet

Le soleil se réveille,
Les oiseaux chantent,
La vie reprend,
Le corona nous surveille,

Chaque jour je me dis que ça peut être la fin,
Je mange en aillant peur,
Que la vie meure,
Je réfléchis à ça tous les jours mais en vain,

Je cuisine pour me divertir,
Je regarde des films en famille pour profiter du moment présent,
Je fais mes devoirs pour  ne pas me faire punir,

Je mange pour rester en bonne santé,
Je joue un moment à l’ordinateur pour le plaisir,
Je vais dehors pour respirer l’air qui n’est pas encore pollué.

 

Alexandre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 17 – Mercredi 02.04.20

Aujourd’hui, j’ai planté les plantes dans notre jardin potager avec ma mère. L’après-midi, nous avons fait une grande balade dans la forêt avec les chiens. Puis quand nous sommes rentrés, ma sœur et moi sommes allés sur le trampoline et on lançait des jouets pour les chiens. Le soir, j’ai fait à manger.

Alexandre

Journal d’un jeune en quarantaine

Jour 16 – Mardi 01.04.20

Aujourd’hui, en allant chercher des plantes directement à la ferme je suis passé tout proche du village où ma prof habite. Nous avons pris du fenouil, trois sortes de salades différentes, des oignons doux et des petites plantes d’ornement pour notre jardin. Nous en avons aussi profité pour faire une balade dans la forêt. Après être rentré de balade, nous avons fait un monopoly où j’ai écrasé ma sœur et ma mère en étant le grand gagnant.

Alexandre

La Maudite Vache

La maudite vache 1

Nous sommes en 1936, chez Nathanaël Gunberg un fermier du Nevada habitant une petite maison jaune, perdue dans le désert. L’homme disposait aussi d’une mobylette. Il pouvait profiter du lait de sa vache, Jacqueline. Un soir, il entendit un bruit bizarre dehors. Il alla voir quel était ce bruit et vit un ovni survoler son pré. Le vaisseau s’ouvrit pour laisser passer un faisceau de lumière, qui aspira Jacqueline.
Le lendemain matin, Nathanaël noyer sa souffrance dans un verre de rhum de 1836. Il était désespéré de la perte de celle qui était tout pour lui. Il acheta même une autre compagne sur le darkweb, mais elle n’était pas très productive.
Alors il la tua et la mangea.

Maxim et Alexandre

Papa je t’aime

Quand j’étais petit, je demandais toujours à maman où était papa. Un jour elle me dit que papa était mort à la guerre mais ce jour-là, j’avais déjà 19 ans alors je me dis que j’allais venger mon père et en faire une fierté. J’attendais avec impatience que l’armée m’envoie une lettre de recrutement. Le 18 février 1939 je reçus ma lettre de recrutement pour l’armée. J’étais fier de la recevoir car j’allais enfin pouvoir accomplir ma vengeance. Le lendemain matin je partis en avouant à ma mère mon intention… J’arrivas le jour-même à l’armée et directement, on me dit que mon père était un très bon caporal et qu’il savait toujours prendre les bonne décisions. J’étais encore plus déterminé.
Le lendemain je commençai mon service à six heures zéro zéro. Chaque jour, je m’entrainais et au bout de six mois d’entraînement, la Direction de l’armée m’envoya sur le terrain. A la guerre. J’allais enfin pouvoir venger mon père pour de bon! Au début, j’étais un soldat mais petit à petit je grimpai les échelons et enfin je devins caporal et en plus je m’étais bâti une réputation de tueur en série en tant que sniper. Ça ne me dérangeais pas, pour venger mon père. Au contraire, je pourrais surprendre l’ennemi en flagrant délit de meurtre. Mais ce n’était pas pour rien que j’avais rejoint cette section: c’était parce que mon père était mort, tué par un sniper allemand. Je voulais donc lui rendre la balle.
Mais je devais aussi protéger mes camarades d’autres dangers. Nous étions en septembre 1940, la Deuxième guerre mondiale avait commencé.

to be continued…

Alexandre

Mon vélo sans pédales

Je n’ai pas encore quatre ans. Ce matin, comme il fait beau, je vais jouer dehors avec mon vélo sans pédales. J’ai un barbecue fixe en béton. J’aime bien aller vite, alors je pousse sur mes jambes pour prendre le plus de vitesse possible. Mais à un moment, je n’arrive plus à freiner. Je me rapproche de plus en plus du barbecue et à un moment… je termine dans le barbecue avec ma main droite. Le sang commence à couler, j’ai mal, je pleurs. Camille, qui est notre fille au pair, me prend et m’amène dans la salle de bain. Pendant qu’elle va chercher des bandages, sa mère reste avec moi. Ses parents sont venus lui rendre visite chez nous.
J’ai tellement mal que je commence à vomir. Camille revient et elle appelle mes parents. Elle est très paniquée car elle ne sait pas comment gérer cette situation. Camille et sa mère me mettent du désinfectent et elles me mettent un gros bandage autour de la main. J’ai une énorme plaie mais, petit à petit, de jour en jour, ça va mieux. Ça a pris environ un mois pour guérir. Mais maintenant ma main va très bien et je peux de nouveau écrire, heureusement car sinon je n’aurais pas pu vous raconter cette histoire aujourd’hui.

Alexandre

Invasion 5

Les avions de la Royal Air Force arrivèrent et il commencèrent à bombarder et mitrailler les Allemands. J’étais en train de tirer sur un Allemand avec un bazooka et au moment où il reçut une balle en plein dans le coeur, il tira sur l’église où moi, Daniels et trois de mes hommes étaient cachés. Je pris Daniels avec moi et dis à mes hommes de me suivre. Je réussis à sortir avec mon camarade mais mes hommes restèrent à l’intérieur. L’église s’effondra sur eux.
Au moment où les Allemands commencèrent à battre en retraite je cherchais mon coéquipier mais je ne le trouvais pas alors je dis aux hommes:
Arrêtez de tirer!! Les Allemands ont pris Daniels.

image tirée du site « wallhere.com »

C’est le début de la fin

To be continued…

Alexandre et Matteo