Le fantôme de Charlie Chaplin

Quand j’avais 10 ans, j’habitais une grande maison et comme tout le monde j’aimais beaucoup jouer à la console, mais je croyais déjà énormément au fantôme. Dans cette maison, il y avait un studio au sous-sol et c’est là qu’il y avait ma plateforme de jeux. Tous les jours à peu de chose près, je descendais jouer, sauf qu’à mon âge j’avais quand même peur d’y aller car on devait passer par le garage pour accéder à la pièce. Pour vous donner une idée de comment était le studio, il y avait un tout petit couloir vide et au fond la télé sur laquelle je jouais. Un jour, je passe par le couloir et je vois du coin de l’oeil une forme humaine ressemblant énormément à Charlie Chaplin. Quand je me retourne pour voir ce que c’était, je vois une pile de chaise. Le lendemain, je dis à un ami ce qu’il s’était passé et il m’a raconté que lui aussi a vécu la même chose. Nous avons passé toute la journée à parler de ça en vain.

(histoire vraie)

Erjon

Dans la peau d’une femme

Un jour, quand j’avais six ans, j’ai vu mon frère faire de l’escrime. Et là j’ai compris que je voulais en faire moi aussi. J’ai alors décidé de demander à mon père de commencer à manier le fleuret. Mais il n’a rien voulu savoir et m’a envoyée dans ma chambre pour le reste de la soirée.

(12 ans plus tard)

Ce soir c’est décidé, je pars de la maison. Pendant douze années, j’ai observé mon frère durant ses cours particuliers. Maintenant c’est à mon tour de faire de l’escrime. Alors c’est décidé je pars!

(2 mois plus tard)

Depuis deux semaines, je vais m’entrainer dans un gymnase tous les vendredis. Pour cela j’ai dû me couper les cheveux, je porte une bande de tissu sur la poitrine et des habits larges pour cacher mes formes. Mais je peux enfin faire le sport qui me plait.

(4 ans plus tard)

Ça y est je suis aux Jeux Olympique! Après de nombreuses manches (plusieurs gagnées et une perdue), vient l’heure des résultats. Je suis impatiente et angoissée. Le jury annonce que je suis à la troisième place. Au moment où je suis sur le podium, j’enlève mon casque, j’ôte ma combinaison et la bande qui comprime ma poitrine. Un murmure s’élève alors de la foule « C’est une femme?! » Je m’exclame alors: « Eh oui je suis une femme! Et regardez comme je suis allée loin! A toutes les femmes du monde, je crie: croyez en vos rêves! ».

Mathilde et Méline

El sombrero de la muerte

C’était un enfant, perdu, dévoré par la vengeance, par la peur et par la rage. Depuis l’incident de l’assassinat de sa famille qui s’était déroulé devant ses yeux, il n’avait personne avec qui rester. Il grandit à côté du plus grand cartel du Mexique, Juàrez.
Pour se faire partie de ce cartel, il devait tuer une victime puis boire son sang et enlever ses intestins. Il réussissait sans problème: la soif de vengeance coulait dans ses veines. Il monta les échelons petit à petit. Cela fit 8ans qu’il était dans cet cartel.
A 16 ans il était tueur à gage. Il tuait ses victimes sans pitié. Il recevait de l’argent pour chaque assasinat, obligé de faire 14 à 16 victimes par semaine, au nom du Cartel. Il était respecté par son gang. Le chef du cartel se fit tuer par le gang rival de la familia. L’adolescent devint chef du clan. Il envoya de la drogue partout dans le Mexique et dans l’Amérique du sud. Toutes les patrouilles de police le recherchaient mais nombreuses d’entre elles furent tuées d’une balle dans la tête.
Arriva un jour où son tour vint venu.

Maxim et Ardian

Dans la peau d’une femme

Les injustices de la femme

Aujourd’hui, quand je me balade dans la rue, je ne me sens pas en sécurité car je sais, qu’à tout moment, je peux me faire agresser par un homme. Je risque de me faire insulter ou de me faire chambrer car je porte juste une jupe. Alors pourquoi les garçons peuvent-ils porter des shorts et nous pas de jupe? Pourquoi me faire traiter de P***? Parce que je montre un peu trop mes jambes? Je pense que je suis assez grande pour prendre mes propres décisions, car la femme est libre et ne doit pas se soumettre aux idées des hommes.
Elle ne devrait pas se faire battre à mort ou se faire violer. En Suisse, en moyenne, une femme meurt tous les quinze jours suite à des coups portés par son mari. Dans le monde, une femme sur trois se fait violer une fois dans sa vie ce qui correspond à un tiers des femmes.

Cela n’est pas juste, pourquoi les femmes devraient-elles toutes subir ces atrocités qui peuvent les conduire à la mort?

Ethan

La planète

Dans la nature, il y a plein de pourritures.

Dans l’eau, il fait de plus en plus chaud

La forêt, ne nous pardonnerait pas qu’on lui coupe ses bras.

Il y en a qui mange une collation, d’autres de la pollution.

Aux icebergs, il leur manque juste un chronomètre

Les animaux, il ne manque plus qu’un nouveau Noé viennent les sauver.

A l’école, on nous apprendra comment utiliser le pétrole.

Lors des promenades, nous croiserons des millions de tornades.

Le tsunami est notre faux amis.

Les tremblement de terre ne regrettent pas de faire tant de dégâts.

Les éruptions volcaniques sont de moins en moins sympathiques.

Le plastique n’est pas aussi fantastique que ce que nous le croyons

Les appareils électroniques ne sont pas si écologiques qu’on le pense

Les avions, avec lesquels nous voyageons ne sont pas notre première préoccupation.

Alors vous? Pensez-vous que ce que fait la population est aussi bien que nous le pensons?

Ethan

Dans la peau d’une femme

J’habite en Egypte, en 2011. Les agressions sexuelles ou « viols » sont la norme ici.
Mon pays est sous le contrôle des frères musulmans, des dictateurs.
Ici, les hommes se révoltent pour plus de liberté, tout en refusant aux femmes d’en avoir.
Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une deuxième révolution est en train de se former.
Et voici comment j’ai découvert cette révolution.

Je suis allée à la place de Tahrir, à assister à la révolution.
Une foule régnaient la place, je n’ai vu que des hommes et très peu de femmes.
Je me suis sentie un peu mal à l’aise donc je me suis retournée pour rentrer chez moi quand soudain, un cri a jailli parmi la foule.
C’était une voie féminine et un appel de secours, et quand je suis allée voir ce qui se passait, j’ai vu une femme agressée par des hommes.
Mais parmi ces hommes, deux d’entre eux avaient des chemise jaunes, donc les mots « mouvement anti-harcèlement » était écrit sur la chemise.
Ces deux hommes essayaient de la sortir de là, et ils ont réussi!
Ils sont rentrés dans une voiture est sont partis vers un bâtiment dans lequel plusieurs autres hommes portaient des chemises jaunes.
Je voulu en savoir plus, donc je suis allée dans le bâtiments pour mieux voir.
Et là, je n’en ai pas cru mes yeux.
Un nombre inimaginable de femmes défigurées était dans cette salle, et pratiquement tous les hommes avaient ces fameuses chemises jaunes.

Tu es venu pour joindre la révolution?

Je me suis retourné et j’ai dit:
– Une révolution?

En face de moi était une femme, aux cheveux longs et qui portaient des lunettes.

La révolution des droits de la femmes bien sûr!

J’ai regardé autour de moi, des femmes maltraitées, violées et le gouvernement ne bouge son petit doigt?
Cette souffrance ne peu pas continuer, on doit faire quelque chose.
Alors d’un air décisif, j’ai annonçé que…

– Oui, je vais joindre la Révolution.

Daniel

Les sorcières de la nuit

23 novembre 1941

À huit heures précise du matin, on a sonné à ma porte. Je l’ai ouverte en pensant que c’est ma soeur, Olga. Je me suis dirigée et diantre ! C’était Vladimir, le facteur. Ses grands yeux bleus m’ont dévisagé avec ardeur. Il m’a regardé de haut en bas, ébahi. Diable, j’étais en chemise de nuit ! Il m’a tendu une lettre, je l’ai prise et j’ai refermé violemment la porte sans qu’aucun mot ne sorte
de ma bouche. Je l’ai entendu se diriger vers la sortie. Quelques instants plus tard, J’ai décidé d’ouvrir cette lettre m’étant destinée.

https://fr.rbth.com/art/histoire/2015/04/17/les_sorcieres_de_la_nuit_aux_trousses_de_laviation_allemande_33437

Dans la peau d’une femme

Retour vers le passé

05.06.2019

C’est 6h50, je me réveille et je me lève. Je vais dans la cuisine de mon appartement et je vois posé sur la table les restes de mon gâteau d’anniversaire. Car oui, hier, j’ai eu 20 ans. Je me prépare pour mon travail qui consiste à servir des gens dans un café. C’est bientôt la grève des femmes et franchement je m’en fiche un peu de cette journée. Pour être honnête, ma vie est déjà assez compliquée pour que je m’occupe de ça. Je suis juste une femme qui s’appelle Enola, qui a 20 ans et qui travaille dans un café comme serveuse. Quelle vie palpitante!
Maintenant, il est 8h10 et je sors de mon appart pourri. J’enfile mes AirPods et j’entends « Everybody got to learn sometime » de « the Korgis ». Génial… la journée commence bien. Tout a coup, je vois un chat qui me parait familier. C’est Gribouillette! Mon chat! Je lui cours après et là…je commence à tomber.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.
Je hurle de peur. Qu’est-ce-qui m’arrive? Pourquoi je tombe? Et surtout, où est Gribouillette?! Plusieurs minutes s’écoulent. Finalement je commence à apercevoir de la lumière. Je me retrouve dans un champs de blés immense. C’est vraiment étrange tout ça. Et surtout…où sont passés mon jeans déchiré et mon pull-over bleu?! A la place, je me retrouve avec une longue robe en velours rouge, deux gros chignons de côtés torsadés et une grande coiffe. On dirait que je suis revenue au Moyen-Âge!! Je regarde tout autour de moi et je vois au loin une ville. Je traverse le champ et j’arrive devant la ville. Elle est énorme! Et les gens sont tous habillés comme moi. Il y a une fête ? Dans la rue, je vois Gribouillette, je lui cours après et je la prends dans mes bras. Cette ville semble de plus en plus étrange. Personne n’utilise son natel, et on dirait qu’ils ne connaissent pas non plus la douche.
Je vais vers un homme et je lui demande en quelle année nous sommes.

– Mademoiselle, nous sommes en 1562.

Je suis horrifiée. Je suis dans le passé ! Pour combien de temps vais-je y rester ? J’ai super faim, je cherche un magasin dans cette ville. Je tombe sur un petit marché au coin de la rue. Je veux acheter du pain mais je n’ai pas la bonne monnaie. Je repose le pain. Je prends mon téléphone, il est 18h03. Tout à coup, tout le monde me pointe du doigt et crie:

– Sorcière! Au bûcher!

Je me retrouve ligotée sur un tas de bois. Un homme l’allume, je perds tout espoir. On me brûle car je suis une fille étrange, avec un appareil inconnu et que nous sommes au Moyen-Age. Je sens que je brûle, je ferme les yeux pendant un moment. Je les ouvre et à ce moment là je me retrouve au même endroit que hier quand je cherchais Gribouillette.

Kevin et Lena

Dijon, 13 novembre 1916

Cher Antoine,

Ici tout va pour le mieux. Les enfants vont bien, Pierre a perdu sa première
dent. Notre vieille Daisy a malheureusement été réquisitionnée pour la cavalerie et j’ai dû
vendre les vaches. Je vais tous les jours travailler à l’usine mais tout est compliqué
depuis que les hommes sont au front.
Je ne pourrais sûrement pas t’envoyer d’argent ce mois-ci, je n’en ai pas les moyens et je m’en excuse. J’espère que tout va bien pour toi, tu nous manques, aux deux petits et à moi.

Je t’embrasse,

Claire

Le Tabou d’or

Mallon rentre dans la ruine, descend dans un sous-terrain et se retrouve dans un couloir humide, poussiéreux et plein d’araignées. Mallon a horreur des araignées mais il continue d’avancer quand soudain «click». Le garçon vient de déclencher un piège! Une lame part du mur et passe à deux millimètres de sa tête et lui coupe quelques un de ses cheveux bruns et courts. Le jeune homme a très peur mais il continue sa route prudemment. Un peu plus loin, il entre dans une petite salle avec de drôles de dalles sur lesquelles de curieux symboles sont gravés. Mallon pose son pied sur l’une d’elles et des piques jaillissent du plafond et frôlent la tête du garçon! Comment traverser? Et en un seul morceau?

Il a alors une idée. Étant donné que la pièce a été construite il y a plusieurs centaines d’années, les dalles qui mènent à la salle du trône ont été usées par les passages des Mayas. Il suffit donc de marcher sur les dalles les plus usées. C’est ce que Mallon fait. Le garçon arrive à traverser sans encombre. Il rentre alors dans une petite salle au plafond vouté. Ça ce voit que personne n’était passé ici depuis des lustres: le mur à droite de la pièce est à moitié écroulé et toutes les peintures qui jadis devaient être magnifiques sont émaillées et décolorées. C’est alors qu’il trouve ce qu’il cherche depuis si longtemps.

Mallon n’en croit pas ses yeux! Il a devant lui le véritable et inestimable Tabou d’ or des cités perdues de Chichén Itzá du Mexique.
Ne pouvant plus résister, le garçon saisit la petite statuette. Mal lui en prend! Il vient de déclencher le tout dernier piège! Le plafond fatigué s’écroule et une énorme sphère de pierre surgit et se met à rouler en direction de Mallon. Il se met à courir le plus vite possible pour ne pas se faire écraser par cette boule de bowling géante! Le garçon arrive à se glisser juste à temps dans une des nombreuses fissures d’un des murs et laisse la boule de pierre passer. Quelques jours plus tard, Mallon est à nouveau chez lui. C’est ainsi que Mallon devient l’explorateur le plus connu dans le monde.

Arthur