Lui

C’était la nuit, il rentrait tard. Comme à son habitude, il but en vain ce fameux verre de vin qui lui tenait chaud, cette fameuse chaleur qu’il avait perdue quand elle était partie. Il mettait cette fameuse musique qui l’avait bercé.
Fatigué, comme chaque soir, à cause de ce putain de travail qui ne lui laissait pas de place pour cette fameuse vie de star dont il avait tant rêvé. Ce putain de travail qui ne laissait pas de place à une vie familiale qu’il s’était efforcé d’oublier. Pour se calmer, il avait sa cigarette, celle-la même qui partageait sa vie depuis désormais quelques années.
N’ayant plus de tant pour lui, pour ses amis, il se soule seul en espérant une nuit de pouvoir oublier sa triste existence. Se rendant compte que des le soleil lever il aurait dû se lever. Il décide de dormir. Dormir un bien simple mot. Mais cette nuit-là n’était pas si banale que ça. Se sentant au bord du gouffre il décida alors de sortir de son armoire cette arme qui avait appartenu à son père, cette arme qu’il avait cachée en pensant que jamais il ne l’aurait touchée. Cette arme qui avait fait tant de morts…
Etait-ce la solution? Fini les pleures, fini le travail, fini la douleur, fini cette fatigue car il savait que la suite n’étais qu’un sommeil éternel.
Les larmes coulèrent délicatement sur le sol en effaçant la poussière qui le recouvre. Le doigt sur la gâchette…

Lorenzo

Une larme

En une larme j’oublie ce que c’est d’être, mais en un regard tu me ramènes à la vie.
Car au fond, chaque larme versée est un péché lavé. Mais aucune larme ne pourra excuser les actes qui ont fait que désormais seul le vide me complète.
L’envie d’exister disparait lors d’un détournement de regard.
L’envie de t’aimer s’intensifie lors d’une caresse.
Car seule ta personne me maintient en vie.

Lorenzo

Une surprise

Fan de vélo que je suis, j’ai toujours rêvé d’en avoir un de qualité. Mais le problème c’est que cela coûte cher, un prix que moi-même je ne pourrais pas payer. Mais pendant les vacances de Pâques je suis resté pendant une semaine tout seul avec mon frère à la maison car mes parents devaient partirent aux Pays-Bas. A leur retour, ils avaient une surprise pour moi. Mon père montre avec son doigt l’arrière du véhicule avec lequel ils ont voyagé. Je me dirige vers l’endroit indiqué, puis je vois un vélo, pas un simple, mais un de qualité comme je voulais: mon Scott Spark 920. J’ai toujours été jaloux de mon frère car lui en avait reçu un il y a maintenant un an. Mais depuis ce jour-là je ne le suis plus.