Faustine
Mois : avril 2022
Mon Biberon
Fin
Wenkaï
La Luge
On arrive à la gare. Pendant que maman va chercher les tickets, avec papa, Pierre et Antonia on est allé louer les luges. On en a loué trois : une pour moi, une pour Pierre et une pour Antonia.
Maman a déjà une luge, une super rapide ! Et papa a une luge qui est à la maison depuis trente ans et qui est toute rouillée. On monte alors en train pour aller faire de la luge. Il y a deux pistes de luges : une super rapide et une un peu moins rapide mais qui a plein de bosses et on tombe tout le temps. C’est cette dernière que je trouve la plus rigolote. On se marre bien avec mon frère et ma sœur. On monte en train et on commence la piste de luge super rapide qui n’a pas de bosses. Au milieu de la piste il y a un compteur de kilomètres-heures, parce qu’en été c’est une route et il ne faut pas que les voitures aillent trop vite. Mais en hiver, quand les luges passent, il est aussi activé. Je fais trente-six kilomètres heures ! Je suis trop heureux ! Enchanté, j’arrive à la fin de la piste. J’attends les autres, et là je vois maman arriver. Je crie :
— Maman ! Maman ! J’ai fait trente-six !
— Et moi j’ai fait quarante-huit !
Je me fige un instant avant de relancer :
— M’enfous, j’ai quand même fait trente-six.
Les autres arrivent et on prend le télésiège pour faire la piste avec plein de bosses. Dans le télésiège je suis avec ma sœur et je lui raconte une histoire :
— Alors du coup, ben du coup, c’est l’histoire de Jean-Jacques et du coup, ben…
— C’est nul.
—Ah, dommage
On arrive en haut de la piste de luge.
—Top, départ !
Premier virage, ma sœur me pousse dans le ravin. Je tombe. Heureusement, j’ai casque. Il est trop fragile, il casse. Je suis mort, c’est la fin. Je pleure de chaudes larmes.
Eh bah non, ce n’est pas la fin ! Je me relève en colère, je crie, je tape ma sœur et je finis la piste.
FIN
Tobias
Mes lunettes
Ça commencé en première année. Je n’osais pas en parler à ma mère mais j’avais des maux de têtes tout le temps et certaines choses changeaient de couleurs quand je le fixais.
J’ai six ans et je suis en deuxième. Aujourd’hui, j’ai été chez une dame mais je me souviens plus vraiment de son métier. Je crois que c’est oftamogue. Je suis « hypermétrope » ça, je m’en souviens et la dame a aussi dit que tous les enfants le sont à différent niveaux. Et du coup, je suis plus hypermétrope que les autres enfants. J’ai besoin de lunettes. On me l’a dit aujourd’hui.
Une semaine après, je reçois mes premières lunettes. Elles sont moches. Enfin, je suis moche. Dans ma classe, je suis la seule à en porter. Heureusement, jamais personne ne m’a fait des remarques à leur propos. Mais c’est sûrement parce que c’est la mode.
Tout le monde en veut. Au début, je me suis dis que je ne les porteraient qu’un ou deux mois. Ça ne me dérange pas tant que ça, je suis un peu une star. On me demande ce que j’ai, si ça fait mal ou pas de les porter .
Un ans plus tard, j’ai toujours des lunettes. Et je retourne chez l’ophtalmologue.
-Ça ne va pas mieux, dit la dame.
-Comment ça? répond ma mère.
Deux ans plus tard, j’apprends l’une des pires nouvelles de ma vie.
-Votre fille portera des lunettes toute sa vie, dit la dame.
-Pourquoi? répondit ma mère.
-Elle est hypermétrope et astigmate.
Trois ans après, on me dit que plus tard je peux faire une opération des yeux car mes problèmes continuent d’augmenter sans cesse.
-Elle est plus haute que la moyenne.
Ma mère s’énerve car je dois encore porter des lunettes.
Deux ans plus tard, j’apprends l’une des pires nouvelles de ma vie.
-Votre fille portera des lunettes toute sa vie, dit la dame.
-Pourquoi ?répond ma mère.
-Elle est hypermétrope et astigmate.
Trois ans après, on me dit que plus tard je peux faire une opération des yeux car mes problèmes continuent d’augmenter sans cesse.
Anaïs