La page arrachée

Qu’est-que tu dis, il n’y a rien dehors!
Mais je te jure, j’ai vu un truc bouger!
ça ressemblait à quoi?
Ça avait quatre pattes, une queue et des yeux rouges!
Mais c’est un chien, réfléchis deux secondes!
Non je te jure, ce n’était pas un chien, ça avait des piques sur le dos.
C’était des branches, arrête d’être parano!
Mais je te jure!
Tu m’énerves, va te coucher!
Tout en tremblant, Michael va se coucher, il n’arrive pas à dormir.
Mais tout à coup il y a un énorme bruit.
Sarah court à l’étage en entendant les cris de son frère mais elle ne trouve aucune trace de Michael.
Elle voit la fenêtre ouverte.
Puis le garçon sort de derrière la porte et saute sur sa soeur en faisant un grognement digne d’un chaton.
La fille crie mais le garçon commence à rigoler.
Je t’ai bien eue! dit Michael.
Ne fais plus jamais ça, la prochaine fois je t’étripe!

Loghan

La page arrachée

Je me levai tranquillement de bon pied. Je descendis pour aller déjeuner. Je me préparai pour aller comme tous les jours à l’école. Mais je sentai que ce jour allait être spécial, j’étais en retard pour l’école donc je ne fis pas plus attention. À la fin de la journée rien de spécial n’était arrivé.
Je rentrais tranquillement quand je vis une feuille déchirée de cahier se faire porter par le vent de l’automne.
Je décidai de l’attraper.
Et je commençai ma lecture:
« Que la, ou les personnes qui lisent ses phrases viennent m’aider. Ce message est un message d’urgence. Mes élèves me maltraitent en écrivant des textes d’horreurs qui parlent de meubles hantés, de suicide ou de décapitation. Venez m’aider pour stopper cette vague d’élèves qui écrivent des textes d’horreur qui me font faire des cauchemars effroyables…
Venez à l’école du Ch. du Mottier,1052 Le Mont-sur-Lausanne.
Mme Grivet. »

Pascal

La page arrachée

Ophélie sortit de chez elle prendre l’air. Ce n’était pas possible. Il n’avait pas le droit de lui faire ça. « Ah, comme la vie est belle…non ? »
Il avait dit ça pas plus tard que la semaine dernière alors qu’ils étaient en train de discuter et pourtant…
Aujourd’hui, cinq heures du matin, coup de téléphone et pleurs. Il s’était suicidé. Ophélie ne pouvait pas y croire. Non. Ce que la police avait déduit était faux. Tout était faux. Elle s’assit sur un banc. Il était froid. Comme elle. Comme son pauvre coeur glacé, meurtri, déchiré. Elle l’aimait en secret mais n’avait jamais osé le lui dire. Elle se leva, ayant assez réfléchi et marcha en direction de son appartement. Dans le parc, les feuilles tombaient comme un tourbillon de feu. Elles enflammèrent son coeur, lui redonnant de l’espoir. La jeune fille inspira. Elle avait pris sa décision.

Marie

La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

La page arrachée

– Si tu ne me suis pas, c’est pas moi qui vais morfler, me signale-t-il, alors arrête de discuter et oublie l’idée d’emmener ton frère.
Je quitte l’infirmerie en courant, à la recherche, de Selly. Parfois, il erre aux abords de la cuisine, dans un état critique. Même avec son t-shirt on devine des côtes saillantes et un estomac vide. On le voit demander aux cuisiniers et cuisinières un peu de nourriture, mais ils le rejettent inlassablement. Je le cherche parce que j’ai besoin de lui, j’ai besoin de son soutien, de ses paroles rassurantes. J’ai besoin qu’il m’aide à choisir si oui ou non je dois partir avec Jack, vers une destination encore inconnue, et sans lui, Selly, mon petit frère chéri de 17 ans.
– Ecoute, moi, si je devais choisir de partir ou pas, mon choix est déjà fait, après, toi, fais ce que tu veux !! Mais moi je te dis seulement ça, vas-y, pars d’ici et cherche une famille d’accueil qui voudra t’accueillir toi, une petite fleur si parfaite… il me dit, les larmes aux yeux.
– Mais si je pars et que je vais vivre avec d’autres personnes, une autre famille ? Je veux être avec toi !! lui crie Ruby tout en pleurant en même temps.
– T’as entendu Jack ? Il ne veut pas partir avec moi parce que dans deux semaines j’ai 18 ans. Et tu sais ce qui arrive aux enfants qui deviennent adultes hors du centre ? lui demande-t-il, même en sachant déjà la réponse.
– Ils ont une marque et on peut les retrouver à tout moment, lui répond Ruby, blasée.

Nadia

La page arrachée

Anna, une fille aux yeux bleus et aux cheveux très clairs assez longs, adore l’école mais maintenant qu’elle a déménagé, elle ne veut plus aller au collège. En plus, elle a de la peine à s’intégrer, elle passe ses récréations toute seule. Un jour, déprimée, elle retourne à l’école, elle n’en a pas envie. Elle attend le bus, quand une voiture s’arrête, le conducteur ouvre la fenêtre et lui dit:

– Tu veux que je te ramène dans l’école du Mottier? Pour que tu revoies tes amies tes professeurs.

– Oui j’aimerais tellement les revoir, dit Anna.

Le chauffeur lui dit:

– Monte dans ma voiture attache-toi et on y va.

Anna se réjouissait, elle allait enfin retrouver toutes ses amies. Mais au carrefour, au lieu de tourner à droite il tourna à gauche.

– Mais il faut tourner à gauche, dit Anna.

– Oui normalement, mais maintenant que tu es avec moi je décide et tu n’as pas intérêt à renoncer si tu veux revoir un jour ta famille et tes amies.

Anna commença à pleurer. Elle imaginait qu’elle ne reverrait jamais sa famille.

Méline

La page arrachée

– NAAAN! cria Eva

Mais c’était déjà trop tard. Adrien l’avait prise dans ses bras. Les horribles monstres lançaient des rochers sur le jeune homme. Un projectile lui blessa le bras droite puis un autre le bras gauche. Mais Adrien était toujours collé à Eva.

– Arrêtez, je vous en supplie!! hurla-t-elle.

Mais les monstres ne l’écoutaient pas.

– E…Eva…j…je t’…, gémit Adrien.

Silence.
Les monstres avaient arrêté d’attaquer. Eva espérait que c’était parce qu’ils n’avaient plus de munitions. Mais elle savait très bien qu’elle était dans les bras d’un corps sans vie. Adrien était mort.

Non…pas ça…pitié…non, pleurait-elle.

Les créatures s’approchèrent lentement. La jeune fille bondit, prit l’épée d’Adrien et se jeta sur l’un des monstres. Elle lui trancha la tête. On pouvait voir la tristesse et la colère dans ses yeux.
Soudain, deux personnes arrivèrent en courant, c’était Linda et Marco.

Lena

La page arrachée

Pages de romans arrachée

Une fois dehors, j’avançais sans me soucier de cette main découpée dans mon sac à dos. Mais je savais que derrière moi une personne me suivait depuis une heure. J’ai accéléré le pas pour le semer, mais il avançait aussi vite que moi, puis je ne le voyais plus. Je me suis caché dans une ruelle sombre et j’ai senti un liquide froid dans mon dos en sachant tout de suite ce que c’était, j’ai enlevé mon sac et l’ai ouvert rapidement. J’ ai vu ce que je craignais. La main dégoulinante de sang était passée au travers de mon sac. Puis j’ai entendu une voix derrière moi.
– Salut tu vas bien? dit la voix grave.
– Ah salut Funo, c’était toi qui me suivait avant?
– Oui c’était moi.
– Qu’est-ce que tu fais là?
– Rien, je m’ennuyais alors je suis venu te voir.

Funo portait cette fois une cape noire sur un costume de garde du corps.

Ses chaussures étaient d’une couleur sombre.

-As-tu quelque chose d’important à me dire?
-Oui, l’inspecteur Marco a réuni tous les suspect et tu en fais partie.
-Quoi!
-Il veut que tu viennes le voir dans son bureau maintenant.
-Ok allons-y! J’ai laissé le sac avec la main dedans.

le décor du bureau était très minimaliste, il y avait une table et trois chaises. Tous les suspects étaient debout en ligne.

-Bon! dit l’inspecteur
-Je vais vous annoncer le coupable.
C’est lui!

Basile

La page arrachée

N° 17

Depuis ce jour, plus personne ne me regardait au collège. Mon meilleur ami ne me parlait plus, il changea même de place, il ne me lança même pas un seul regard, je ne comprenais plus rien. Quand j’étais chez moi je découvris ma boîte mail pleine d’insultes y compris de mon meilleur ami. Après j’allai sur ma page Facebook et je découvris cette photo de moi…

N°18

Je ne me souvenais même pas de cette photo, je pensais que je
m’étais faite hacker. Le lendemain était encore pire à l’école. Tout le monde se tenait à l’opposé de moi, même le prof se posait des questions sur ce qu’il se passait. La journée continua et à la fin des cours je me fis tabasser par trois individus, que je ne connaissais même pas.
A la maison, ma belle-mère ne fit même pas attention que j’étais là, elle était encore en train de compter les billets qu’elle avait gagnés dans la journée en revendant de la drogue. Mon père était tous les jours en voyage d’affaire. Et d’un seul coup, tout commençait à être flou dans ma tête, et là je vis et pris la corde qui trainait là, puis je montai dans ma chambre, je pris un tabouret et une très grande inspiration. J’hésite beaucoup mais je vais sauter…

Ethan

La page arrachée

– Au secours, au secours!!! dit la fille.
Mais personne ne répondit…
Et elle prit ses jambes à son cou, elle courut le plus vite qu’elle le pouvait, mais cela ne suffit pas…
-Au secours, aidez moi! hurla-t-elle de peur.
D’un coup elle sentit une personne qui lui tira le bras…
-Mais lâchez-moi je ne vous ai rien fait ! Arrêtez-vous me faites mal!
Qu’est-ce que je vous ai fait? Répondez moi !
Et d’un coup son bras s’arracha. Elle vit son bras par-terre, choquée, elle tomba et n’arriva plus à se lever, elle ne pouvait plus du tout bouger. Elle prit une dernière respiration en pensant à sa famille et ses proches, et s’évanouit.

Elle se réveilla et vit une ombre mystérieuse au-dessus de sa tête.
– M…mais qui êtes-vous et pourquoi me faites-vous du mal? questionna-t-elle avec une voix tremblante.
– Je suis…

Emma