Jules

Jules possédait une petite boîte, il avait cette boîte depuis ses onze ans. C’était sa version à lui de la boîte de Pandore, l’ouvrir pourrait ravager son monde… ou du moins son lycée. Il avait de quoi faire tomber les plus hauts. Il savait que des tas de gens seraient heureux de les voir chuter. Depuis ses onze ans, il prenait soin de rédiger chaque horreur que commettaient ses ennemis.
Des horreurs restées secrètes étaient sur le point d’être révélées. C’était le moment d’agir, cinq ans à supporter ces imbéciles… C’est pour ça que Jules a pris sa fameuse boîte et l’a ouverte. Elle contenait six lettres; sur l’une il avait écrit: « 26 septembre, Mia et Cassandra ont fait la misère à Flint aujourd’hui… elles ont détrempé ses affaires, détruit ses chaussures et l’ont poussé dans le canal. » Sur une autre; « Mia et Fred ont ridiculisé Christophe aujourd’hui, 27 septembre 2046, ils l’ont poussé et frappé une fois qu’il était à terre, ils ont écrit des insultes sur sa place et l’ont suivi jusqu’à chez lui. » Il avait assez attendu, il devait mettre les lettres dans son sac et aller en cours pour les donner au principal.

Benoît

La page arrachée

Qu’est-que tu dis, il n’y a rien dehors!
Mais je te jure, j’ai vu un truc bouger!
ça ressemblait à quoi?
Ça avait quatre pattes, une queue et des yeux rouges!
Mais c’est un chien, réfléchis deux secondes!
Non je te jure, ce n’était pas un chien, ça avait des piques sur le dos.
C’était des branches, arrête d’être parano!
Mais je te jure!
Tu m’énerves, va te coucher!
Tout en tremblant, Michael va se coucher, il n’arrive pas à dormir.
Mais tout à coup il y a un énorme bruit.
Sarah court à l’étage en entendant les cris de son frère mais elle ne trouve aucune trace de Michael.
Elle voit la fenêtre ouverte.
Puis le garçon sort de derrière la porte et saute sur sa soeur en faisant un grognement digne d’un chaton.
La fille crie mais le garçon commence à rigoler.
Je t’ai bien eue! dit Michael.
Ne fais plus jamais ça, la prochaine fois je t’étripe!

Loghan

La page arrachée

Je me levai tranquillement de bon pied. Je descendis pour aller déjeuner. Je me préparai pour aller comme tous les jours à l’école. Mais je sentai que ce jour allait être spécial, j’étais en retard pour l’école donc je ne fis pas plus attention. À la fin de la journée rien de spécial n’était arrivé.
Je rentrais tranquillement quand je vis une feuille déchirée de cahier se faire porter par le vent de l’automne.
Je décidai de l’attraper.
Et je commençai ma lecture:
« Que la, ou les personnes qui lisent ses phrases viennent m’aider. Ce message est un message d’urgence. Mes élèves me maltraitent en écrivant des textes d’horreurs qui parlent de meubles hantés, de suicide ou de décapitation. Venez m’aider pour stopper cette vague d’élèves qui écrivent des textes d’horreur qui me font faire des cauchemars effroyables…
Venez à l’école du Ch. du Mottier,1052 Le Mont-sur-Lausanne.
Mme Grivet. »

Pascal

La page arrachée

Ophélie sortit de chez elle prendre l’air. Ce n’était pas possible. Il n’avait pas le droit de lui faire ça. « Ah, comme la vie est belle…non ? »
Il avait dit ça pas plus tard que la semaine dernière alors qu’ils étaient en train de discuter et pourtant…
Aujourd’hui, cinq heures du matin, coup de téléphone et pleurs. Il s’était suicidé. Ophélie ne pouvait pas y croire. Non. Ce que la police avait déduit était faux. Tout était faux. Elle s’assit sur un banc. Il était froid. Comme elle. Comme son pauvre coeur glacé, meurtri, déchiré. Elle l’aimait en secret mais n’avait jamais osé le lui dire. Elle se leva, ayant assez réfléchi et marcha en direction de son appartement. Dans le parc, les feuilles tombaient comme un tourbillon de feu. Elles enflammèrent son coeur, lui redonnant de l’espoir. La jeune fille inspira. Elle avait pris sa décision.

Marie

Le pire est à venir – Chapitre 1

Depuis le début des temps, les oiseaux étaient les animaux les plus libres du monde.

Leur talents de pouvoir voler les rendaient uniques.

Horus, lui aussi était libre.
Il admirait ses créatures.

Malheureusement, tout a mal tourné quand « il » est arrivé…

Plus personne
Ni Horus, ni les oiseaux, ni même son pays.
« Il » a arraché les ailes des esprits les plus saints.

Leur pays entier était perdu dans le désespoir.
Horus n’en pouvait plus.
Il devait faire quelque chose.

Horus, l’ange aux ailes arrachées a créé une rébellion.
C’est cette rébellion qui allait libérer ce pays.

Le soir, les membres de la rébellion se sont infiltrés dans le palais du dictateur.
Ils allaient enfin découvrir le secret,
Et grâce à ça, ils allaient enfin libérer leur pays.

Ils ne savaient pas,
Que le trou du lapin était bien plus profond…
…Le pire étais à venir…

Cette histoire est basé de mon pays d’origine, le Venezuela.
Là-bas, a habité plusieurs dictateur.
Chaque élection, il triche pour rester président et, tous les jours, des dizaines de personnes sont tuées par la police.
Cette rébellion qui aurait libéré ce pays n’a jamais existé.

Daniel

La vallée de l’agonie blanche

Nous sommes en 1866 à Dawson City à l’époque de la ruée vers l’or.
Cette ville du Klondike (région d’ Amérique du nord) n’avait jamais été
autant surpeuplée: des personnes venues des quatre coins du
monde espérant rentrer chez-eus les poches pleines d’or faisaient une halte
dans cette ville avant de partir dans les collines.

Tous ceux qui parvenaient à devenir riche se faisaient plumer aux jeux.
Mais, parmi tous ces chercheurs, un seul parvenait à ne pas se faire avoir aux jeux. Basile qui venait d’Amérique du Sud avait traversé le pays tout entier pour venir jusqu’ici et ne comptait pas rentré chez-lui les mains vides.
En effet, dès le lendemain, Basile partit à l’assaut des collines.

Il marcha pendant des heures, croisant d’autres chercheurs d’or ainsi que quelque rares habitants des collines. Quand tout d’un coup, Basile aperçut
une grotte au pied d’une colline. Il s’en approcha et s’y engagea.
Eclairé d’une torche, il avançait dans les profondeurs glacées de la grotte.
Après des minutes qui parurent des heures, Basile aperçut enfin de la lumière dans la glace et la pierre qui formait la grotte.

Il se précipita vers la lumière et fut émerveillé par la beauté du paysage:
des forêts à perte de vue, des animaux sauvages au pelage soyeux et pour
couronner le tout une énorme cascade d’eau. Jamais la nature ne parut aussi belle: il l’avait trouvé, le rêve de tous les chercheurs d’or. Depuis ce jour
Basile est devenu l’homme le plus riche de son époque et décida de baptiser
cette vallée: la vallée de l’agonie blanche.

Arthur

La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

La page arrachée

– Si tu ne me suis pas, c’est pas moi qui vais morfler, me signale-t-il, alors arrête de discuter et oublie l’idée d’emmener ton frère.
Je quitte l’infirmerie en courant, à la recherche, de Selly. Parfois, il erre aux abords de la cuisine, dans un état critique. Même avec son t-shirt on devine des côtes saillantes et un estomac vide. On le voit demander aux cuisiniers et cuisinières un peu de nourriture, mais ils le rejettent inlassablement. Je le cherche parce que j’ai besoin de lui, j’ai besoin de son soutien, de ses paroles rassurantes. J’ai besoin qu’il m’aide à choisir si oui ou non je dois partir avec Jack, vers une destination encore inconnue, et sans lui, Selly, mon petit frère chéri de 17 ans.
– Ecoute, moi, si je devais choisir de partir ou pas, mon choix est déjà fait, après, toi, fais ce que tu veux !! Mais moi je te dis seulement ça, vas-y, pars d’ici et cherche une famille d’accueil qui voudra t’accueillir toi, une petite fleur si parfaite… il me dit, les larmes aux yeux.
– Mais si je pars et que je vais vivre avec d’autres personnes, une autre famille ? Je veux être avec toi !! lui crie Ruby tout en pleurant en même temps.
– T’as entendu Jack ? Il ne veut pas partir avec moi parce que dans deux semaines j’ai 18 ans. Et tu sais ce qui arrive aux enfants qui deviennent adultes hors du centre ? lui demande-t-il, même en sachant déjà la réponse.
– Ils ont une marque et on peut les retrouver à tout moment, lui répond Ruby, blasée.

Nadia

Le Gremlins

Il arrive, il est dans la cuisine, il passe de pièce en pièce. Ce monstre s’arrête devant les escaliers. Il monte à l’étage, plus que quelques mètres et il est dans ma chambre. Je n’en peux plus, j’ai trop peur, je crois que mon coeur va lâcher. Il ouvre la porte, cette silhouette de plus de deux mètres me fixe avec son regard sanguinaire. Il s’approche et…
Ah non c’est papa!

Maxim et Basile

La page arrachée

Anna, une fille aux yeux bleus et aux cheveux très clairs assez longs, adore l’école mais maintenant qu’elle a déménagé, elle ne veut plus aller au collège. En plus, elle a de la peine à s’intégrer, elle passe ses récréations toute seule. Un jour, déprimée, elle retourne à l’école, elle n’en a pas envie. Elle attend le bus, quand une voiture s’arrête, le conducteur ouvre la fenêtre et lui dit:

– Tu veux que je te ramène dans l’école du Mottier? Pour que tu revoies tes amies tes professeurs.

– Oui j’aimerais tellement les revoir, dit Anna.

Le chauffeur lui dit:

– Monte dans ma voiture attache-toi et on y va.

Anna se réjouissait, elle allait enfin retrouver toutes ses amies. Mais au carrefour, au lieu de tourner à droite il tourna à gauche.

– Mais il faut tourner à gauche, dit Anna.

– Oui normalement, mais maintenant que tu es avec moi je décide et tu n’as pas intérêt à renoncer si tu veux revoir un jour ta famille et tes amies.

Anna commença à pleurer. Elle imaginait qu’elle ne reverrait jamais sa famille.

Méline