Journal d’un jeune en quarantaine

Ce matin je me suis réveillée à 6h30. J’ai vraiment mal dormi cette nuit. Ensuite, j’ai mangé mon petit déjeuner comme d’habitude, j’ai fait mes devoirs. L’après-midi, je n’ai pas fait grand-chose. Le soir, mon père, mon frère et moi avons regardé un film des studios Ghibli, “From up to Poppy Hill ». C’est l’histoire d’une fille de marin qui tombe amoureuse d’un garçon qui s’avère être quelqu’un de très proche. J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire.


Cela fait (si j’ai bien compté), 53 jours que nous sommes confinés. 7 semaines et 4 jours. Je me suis levée, j’ai mangé mon yogourt, fait mes devoirs et j’ai mangé le reste de la pizza qui était dans le frigo. Puis j’ai regardé mon “Ghibli” préféré, “Le Château Ambulant”. J’adore ces films. Je pourrais les regarder en boucle. 


Aujourd’hui, je me suis réveillée à 8h01 pile. J’ai pris mon déjeuner, j’ai travaillé avec Virginie. Pour le dîner, j’ai mangé des raviolis tomates-mozzarella. Puis, à 14h30 j’ai eu un appel Skype avec mon professeur de hautbois. Ça a duré 1h30. Puis j’ai regardé une série et on a reçu les horaires pour la rentrée. Je ne suis malheureusement pas avec ma meilleure amie qui est en 10VP2, Teana. Sinon je suis avec mes amies et je suis contente. Je retourne mardi à l’école.

Zofia

L’impact du covid-19 sur le réchauffement climatique

Avions au sol, tout le monde chez soi, arrêt d’une très grande partie de l’économie mondiale, est-ce que la planète a un moment de répit ?
J’ai lu quelques articles sur le sujet et ils ont tous le même constat, les émissions de CO2 sont en baisse. Des images satellites de la Chine montrent la diminution de ces émissions depuis la mise en quarantaine de Wuhan et de la province du Hubei. Sachant qu’en 2018, les avions ont laissé dans le ciel 918 millions de tonnes de CO2 dans le ciel, cela fait environ 76,5 millions de tonne par mois. (source : Le Monde). À cause du confinement, tous les avions sont au sol, ce qui engendre beaucoup moins de pollution dans l’air.
Mais qu’en est-il d’Internet ? Car oui Internet, cela pollue. Un e.mail équivaut à 19 grammes de CO2 (source : 20 minutes). Élèves, étudiants, professeurs, à cause de ce virus nous travaillons tous sur nos ordinateurs, tablettes, etc. Cela est tout à fait normal car c’est notre seul moyen de communication. On pourrait très bien envoyer des fiches par la poste, mais qu’est-ce qui pollue le plus ? Couper du bois en utilisant des machines et en faire du papier ou envoyer plusieurs mails ? La question se pose.
Confinés, ceux qui en ont les moyens, passent considérablement plus de temps sur les écrans. Que cela soit pour le divertissement, pour la communication, pour le travail, pour la musique, et plein d’autres choses encore, le trafic sur les réseaux sociaux a augmenté de plus de 60% (source : Le Temps). L’utilisation de téléphones portables n’est pas sans conséquences sur l’environnement. Quand nous allons à l’école, nous avons une très grande partie de la journée où nous n’avons tout simplement pas le choix : dans certains établissement tels que le Mottier, les téléphones portables sont interdits. Sachant que l’on va à l’école de 7:40 jusqu’à 12:00, puis nous reprenons à 14:00 pour finir à 15:35, cela fait en tout 5 heures et 50 minutes, presque la moitié de la journée. Dans la situation dans laquelle nous sommes, nos professeurs nous recommandent de travailler 3 heures par jour. Si on le regarde sous cet angle, nous avons donc plus de temps à disposition devant nos écrans.
La pollution générée par l’usage d’écrans concerne surtout de la consommation énergétique lors des recharges de batterie. Plus on les utilise, plus on doit les recharger.
Cependant, regardons le bon côté des choses :
Pendant le mois de février, plus de 25%, soit 200 millions de tonnes des émissions chinoises de CO2 ont chuté. 36% de baisse de consommation de charbon dans le même pays. À Venise, l’eau est devenue claire et des poissons nagent dans les canaux. (source : Le Matin)
Mais après que tout sera revenu à la normale, les activités industrielles ne recommenceront- elles pas de plus belle ?
En résumé, il y a des conséquences positives grâce au coronavirus mais à mon avis, pour que cela ait un vrai impact positif sur l’environnement, il faudrait que nous gardions cette baisse d’industrialisation Néanmoins, un autre problème fait surface : les emplois des personnes qui travaillent dans ces usines. Ils ont besoin d’argent comme tout le monde. Si l’on fermait ces usines, ils perdraient leur emplois. C’est un cercle vicieux.
Pour finir, laissez vos écrans et faites une activité comme lire, faire un jeu de société, jouer avec votre petit-e frère/soeur et estimez-vous heureux d’avoir un toit sur la tête.

Zofia

Journal d’un jeune en quarantaine

Aujourd’hui je me suis levée à huit heures quarante-cinq, puis j’ai mangé mon petit déjeuner : un yogourt vanille avec du muesli et une banane. Ensuite, j’ai fait mes devoirs et j’ai mangé des raviolis tomates mozzarella. Je me suis remise au travail. Après j’ai aidé mes parents à planter des fleurs, C’était amusant et il faisait très chaud. Mon père voulait que je polisse la table basse du salon avec lui. On l’a polie et on a mis une couche de peinture pour que le bois soit plus foncé . Puis j’ai fait des gaufres et mon frère les a mangées avec de la chantilly et des fraises et j’ai joué du hautbois.
Cela fait plus d’un mois qu’on est confinés. Mes journées se ressemblent toutes. En mangeant mon yogourt, un colis est arrivé par la poste. C’était le sweat que j’avais commandé. J’étais trop contente. Je l’ai attendu pendant trois semaines. À cause du confinement on est obligés de tout commander sur internet parce que j’avais planifié d’aller acheter des habits avec mes amies mais là j’ai les ai commandés avec ma mère. Du coup on en a profité pour faire le tri dans mon armoire. Le soir on a regardé un film russe avec mes parents : Миллиард. 
J’ai aimé le film mais je n’ai pas compris toute l’histoire car il fallait lire les sous-titres à une vitesse phénoménale.
Zofia

Journal d’un jeune en quarantaine

Sonnet

Aujourd’hui je me suis levée tôt
Personne n’était encore réveillé
Il y avait juste moi et quelque oiseaux
Alors je suis allé prendre mon petit déjeuner.

A midi j’ai mangé une délicieuse pizza
Puis je suis allé regarder la télé
J’ai dessiné un lama
Ensuite j’ai décoré mon cahier.

J’ai préparé des cookies,
Que nous avons mangés en regardant un film
Après je suis sorti.

Quand je suis rentré nous avons mangé
J’ai encore regardé un film
Enfin je suis allé me doucher.

Zofia

Journal d’un jeune en quarantaine

23 mars 2020

Alors aujourd’hui c’est l’anniversaire d’une amie proche : Joanna. Je lui ai souhaité un joyeux anniversaire mais je n’ai pas pu la voir. Sinon aujourd’hui j’ai joué de mon instrument et j’ai fait mes devoirs.

Zofia

24 mars 2020

Cela fait exactement douze jours que je suis en confinement. Ma journée ressemblait beaucoup aux autres. Je me suis levée, lavée et j’ai mangé trois petits sandwichs et une compote. J’ai appelé Virginie pour prendre de ses nouvelles et avancer en maths. À 14h30, j’ai eu un appel Skype avec mon professeur d’hautbois. Je lui ai joué mes morceaux que j’avais entraîné toute la semaine précédente. L’appel a duré en tout 1h30. Après ça, j’ai regardé un film :
« Ponyo sur la falaise » des studios Ghiblis. Vers 19h30, moi et ma famille sommes allés en promenade et il faisait noir et c’était amusant.

Zofia

Journal d’un jeune en quarantaine

Vendredi 13 mars

Ça y est. Le gouvernement a pris ça décision. Plus d’école pendant sept semaines en tout. C’est vraiment balèze. Je sens que mon temps d’écran va augmenter à une vitesse folle. Quand j’ai entendu la décision, j’étais assez contente de pouvoir rester chez moi à ne rien faire mais après mûre réflexion, c’est vraiment la poisse. Ce n’est pas juste ne pas aller à l’école, c’est renoncer à sa vie sociale. Et c’est là que je me suis rendue compte que ces sept semaines allaient être longues.

***

Samedi 14 mars

Ok c’est juste moi ou c’était le samedi le plus long de toute ma vie ? J’ai vraiment l’impression qu’il a duré des mois. Pourtant c’était un samedi complètement normal, je suis restée chez moi, j’ai fait une petite promenade pour m’aérer et c’est tout. Pourtant quelque chose ne jouait pas. Comme si tout s’était arrêté. J’avais l’impression de vivre bloquée chez moi alors que je pouvais très bien sortir même si je devais impérativement rester toute seule. Pourtant, ça ne me dérange pas autant que ça de rester un samedi chez moi à ne rien faire. Qu’est ce qui se passe ?

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Dimanche 15 mars

Limiter au maximum les contacts. Je vais donc être obligée pendant sept semaines de jouer au Uno avec un petit frère mauvais perdant qui possède je ne sais combien de +4. Je l’aime beaucoup, mais jouer au Uno avec lui n’est pas tout le temps une partie de plaisir. Aujourd’hui je suis allée en promenade en vélo avec mon frère dans la forêt à côté de chez moi.

***

Lundi 16 mars

À cause de l’école (ou grâce selon l’avis de mes parents) je me réveille chaque jour aux alentours de sept ou huit heures. Laissez-moi dormir c’est une manière comme une autre de passer le temps. La même routine que hier. J’ai fait des jeux de société avec mon frère, puis nous sommes allés en balade j’ai commencé à faire mes devoirs pour l’école et j’ai joué avec mon hamster, Molly.

Zofia

Les sorcières de la nuit

23 novembre 1941

À huit heures précise du matin, on a sonné à ma porte. Je l’ai ouverte en pensant que c’est ma soeur, Olga. Je me suis dirigée et diantre ! C’était Vladimir, le facteur. Ses grands yeux bleus m’ont dévisagé avec ardeur. Il m’a regardé de haut en bas, ébahi. Diable, j’étais en chemise de nuit ! Il m’a tendu une lettre, je l’ai prise et j’ai refermé violemment la porte sans qu’aucun mot ne sorte
de ma bouche. Je l’ai entendu se diriger vers la sortie. Quelques instants plus tard, J’ai décidé d’ouvrir cette lettre m’étant destinée.

https://fr.rbth.com/art/histoire/2015/04/17/les_sorcieres_de_la_nuit_aux_trousses_de_laviation_allemande_33437

DIS SIRI

45 minutes avant

Après être restée au moins deux heures sur mon téléphone, je commence à avoir faim et je le pose sur mon lit. Je décide d’aller chercher quelque chose pour me le mettre sous la dent.

– Maman ? crié-je.

Aucune réponse. Je me dirige vers sa chambre, personne. J’imagine qu’elle n’est pas là. J’ai dû oublier qu’elle et mon père rentreraient plus tard aujourd’hui. Je me décide à prendre un verre de lait et trois petits cookies et j’allume la télévision. Quelques instants plus tard, le téléphone sonne dans la pièce d’à côté. C’est sûrement une annonce, ma mère ne m’appelle jamais sur le téléphone fixe. Il sonne plusieurs fois avant de s’arrêter brusquement. Mais contrairement à ce que je m’attendais, j’entends une voix :

« Allô ? Layanah ? Bon, je ne sais pas si tu m’entends mais je voulais juste te dire que désormais je t’appellerai sur le fixe, car je n’arrive pas à te joindre sur ton portable. On va rester encore un petit moment chez les Miller. Ah oui et sinon… »

Et là, plus rien. Je ne me préoccupe pas de ce qui vient de se passer mais je me demande quand même comment le fixe a pu être décroché si je n’étais même pas dans la pièce. Sûrement un problème dans le système. Je vais chercher mon téléphone portable qui est posé sur mon lit, dans ma chambre. Trois appels manqués. Deux de ma mère et un appel masqué. Siri, une application de commande vocale, enclenche directement ma messagerie pleine. Plusieurs messages vocaux ont été envoyés. Je les écoute puis j’entends une suite de mots insensés dictée par une voix mécanique :

– Juliett. Echo. Sierra. Uniform. India. Sierra. Lima. Alfa.

Zofia et Virginie

La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

Compte rendu de la sortie

Jeudi dernier, nous nous sommes rendus à Genève en train. Après avoir passé environ 30 minutes dans le train, nous sommes allés au musée d’ethnographie pour parler de la mort dans les différentes cultures du monde. J’ai appris que le mot ethnographie veut dire « études des peuples ». En arrivant à l’intérieur du musée, j’ai vu plusieurs personnes qui étaient en train de surveiller les lieux, ils étaient très imposants et il y en avait un qui n’a pas arrêté de me fixer. J’ai essayé plusieurs fois d’aller dans une autre direction pour l’éviter, mais il était toujours là !
Ensuite, le guide nous a parlé de la mort et c’était intéressant. Il nous a montré une tête réduite, une vraie tête d’homme avec de vrais cheveux ! Il avait aussi la bouche cousue et c’était assez effrayant Pour finir, nous avons eu un moment libre et je suis d’abord allée regarder des armures de samouraï exposées dans les vitrines (oui, il y en avait vraiment !) et ensuite je me suis rendue dans une petite pièce où mes amies et moi avons fait n’importe quoi. On était dans une petite salle où il y avait de la musique bizarre ; des bruits de chutes d’eau, d’oiseaux,… Et ensuite nous nous sommes rendues compte qu’on pouvait voir ce que l’on faisait de l’autre côté de la pièce ! Ça veut dire que tous le monde voyait ce que l’on faisait. Mais on a continué parce que c’était drôle. C’était vraiment amusant. Ensuite, nous sommes allés manger le repas de midi.

Zofia