Journal d’un jeune en semi-quarantaine (avec contrainte d’écriture)

« Tu décris ta journée sans utiliser la lettre « C » »

On est samedi matin et je viens à peine de me réveiller. Vu qu’il est sept heures, personne n’est debout. Je m’ennuie. J’ai envie de manger mon p’tit déj’ ! En plus, mon ventre n’arrête pas de gargouiller ! Ah d’ailleurs, j’ai fait un rêve étrange la nuit dernière. Bon, en même temps, mes rêves sont toujours étranges. Bref. J’ai rêvé que j’étais dans une sorte de fusée mais qu’elle avait atterri dans l’eau. Sauf que, quand du métal tombe dans de l’eau, ça ne flotte pas. J’allais mourir si je restais à l’intérieur de l’engin. Et je me suis dit très fort : – T’inquiète Marie, t’es en train de rêver. » Et je me suis réveillée.

Marie

Journal d’un jeune en semi-quarantaine (avec contrainte d’écriture)

Texte sans la lettre « C »

On est samedi matin et je viens à peine de me réveiller. Vu qu’il est sept heures, personne n’est debout. Je m’ennuie. J’ai envie de manger mon p’tit déj’ ! En plus, mon ventre n’arrête pas de gargouiller ! Ah d’ailleurs, j’ai fait un rêve étrange la nuit dernière. Bon, en même temps, mes rêves sont toujours étranges. Bref. J’ai rêvé que j’étais dans une sorte de fusée mais qu’elle avait atterri dans l’eau. Sauf que, quand du métal tombe dans de l’eau, ça ne flotte pas. J’allais mourir si je restais à l’intérieur de l’engin. Et je me suis dit très fort : – T’inquiète Marie, t’es en train de rêver. » Et je me suis réveillée.

Marie

Journal d’un jeune en quarantaine

Le confinement

Il y a un truc qui me soule en cette période de confinement. C’est les gens qui continuent à se voir !  Premièrement, c’est prouvé que c’est comme ça que la maladie se propage. Ensuite, j’ai pas envie de devoir rester encore 1 mois confinée à cause d’une bande d’ados stupides ! Déjà une semaine c’était énorme alors 1 mois, imaginez l’ennui !

Bon, malgré tout, je trouve de quoi m’occuper. Par exemple, je téléphone à mes amis, je joue, je regarde des séries en anglais, je parle avec ma cousine car elle a enfin un téléphone et je travaille (un peu). Heureusement, je fais partie des gens qui ont un jardin donc je peux sortir librement dehors, lire et écouter de la musique. Par contre, je connais tellement de gens qui habitent dans des grands immeubles et ça me fait de la peine pour eux. J’ai l’impression d’avoir trop de chance. Du coup, je culpabilise dès que je m’amuse dehors parce que je pense à toutes ces personnes qui ne peuvent pas faire comme moi. C’est pour ça que ça m’énerve quand je vois encore des groupes de gens sortir comme ça sans se soucier de rien, prendre des vidéos et les poster sur les réseaux en disant : -Ah regardez ! Nous, on est dehors ! ». Donc, je conseille à mes amis de ne pas sortir et si on me demande, je leur dit non. La seule chose que je peux faire pour l’instant, c’est ce que tout le monde répète mais personne ne respecte. Je reste chez moi.

Marie

Journal d’un jeune en quarantaine

24 mars – 2ème semaine de confinement

C’est seulement la 2ème semaine de confinement et j’en ai déjà marre. Je pense que je ne suis pas la seule à être dans ce cas. Mes amis me manquent, sortir en ville me manque. Avant, ma vie était rythmée, j’avais toujours quelque chose à faire. Là, les seules choses qu’il me reste c’est les devoirs, courir dehors (bah oui si je fais pas de sport « Mamma mia ») et je ne vois pas grand-chose d’autre à faire.

Marie

Black story 3

Un jeune homme qui s’appelait Daniel entra dans un bar. Il commanda un verre d’eau au barman, Arthur. Il portait un polo blanc avec un pantalon de velours beige et un tablier couleur brun sale. Soudain, le barman sortit un pistolet et tira juste à côté de l’oreille de Daniel. Ce dernier le remercia et s’en alla.

Comment cela est-ce possible ?

Anna et Marie

Black story 2

Aujourd’hui, il fait beau et qui dit beau temps, dit balade en forêt !

C’était la devise du promeneur, Pierre. Il prépara donc ses affaires pour faire une petite marche. Pierre partit à midi moins vingt et s’arrêta pour casser la croûte à treize heures. Il repartit. Le promeneur marcha dix bons kilomètres quand soudain, il aperçut un jeune homme, allongé par terre. Il ne bougeait plus. Pierre se précipita vers lui mais se rendit rapidement compte que le garçon était mort. Mais ce qui le choquait le plus, c’était le fait que le jeune homme était en combinaison de plongée, en plein milieu de la forêt.

Comment cela est-ce possible ?

Anna et Marie

Dans la peau d’une femme

Je m’appelle Nayanha et j’ai 10 ans. Je vais vous raconter l’histoire de ma mère. C’était il y a 5 ans. Mon père n’était pas souvent à la maison à cause de son travail. C’était ma mère qui s’occupait de moi. Je n’allais pas souvent à l’école parce que ma mère disait que j’avais de la fièvre. J’étais sûre qu’elle me cachait quelque chose parce que je me sentais toujours bien. Une nuit j’ai entendu des cris. Ça venait de la chambre de mes parents. Je suis donc allé dans leur chambre pour voir ce qui se passait et j’étais horrifiée par ce que je voyais. Mon père était en train de taper ma mère. Mais aucun des deux ne m’a remarqué. Je n’ai pas réussi à dormir cette nuit-là. Le lendemain, j’ai vu ma mère avec plein des bleus et des traces sur tout le corps. Arrivée à l’école, je me suis jetée dans les bras de ma maîtresse et lui ai raconté tout ce qui s’était passé. Elle m’a rassurée et m’a emmenée voir la psychologue scolaire. Pendant ce temps, ma professeure de classe est allée au commissariat de police pour dénoncer mon père. Le soir même, il a été mis en prison.

Anna et Marie

Black story

Un père, Michel et son fils, Jean, étaient en voiture sur l’autoroute. Ils allaient très vite et Jean était aux anges. C’était le déluge dehors. Soudain, un arbre, arraché par la tempête, vint s’abattre sur la route. Malheureusement, Michel ne sut pas l’éviter et ils foncèrent dessus. Le père mourut sur le coup mais pas le fils. Il était grièvement blessé et fut transporté d’urgence à l’hôpital pour se faire opérer. Arrivé dans la salle d’opération, Jean fut endormi. Un des chirurgiens mit ses mains devant sa bouche, enleva son masque et dit:
« Je ne peux pas l’opérer, c’est mon fils ! »

Comment cela est-ce possible ?

Marie et Anna