La pandémie

Je les regarde, pétrifiée devant un tel spectacle. Mon cerveau a arrêté de fonctionner, mes jambes tremblent. Là, sous mes yeux remplis d’effroi, une centaine de corps sans vie gisent à terre, dans le bâtiment principal de mon collège. J’avance d’un pas mal assuré, jusqu’à arriver au pied d’une des pauvres victimes.

Elle s’appelait Lilly et c’était ma meilleure amie. Je m’écroule par terre et essaie de chercher un semblant de vie chez elle. Mais rien. Son cœur ne bat plus. Comment sont-ils morts ? J’examine chacun des corps, cherchant en vain la réponse à ma question. Il n’y a aucune trace d’un quelconque coup infligé aux victimes.

Soudain, une voix s’élève derrière moi, et elle ne m’est pas inconnue. Un frisson me parcourt l’échine quand j’identifie ce timbre familier qui est en train de me parler.

Lilly ?