Ma fin de scolarité

Après avoir passé 11 années de ma vie à l’école, la fin approche, dans quelques jours c’est les examens. Me dire que je ne suis plus une petit fille qui va à l’école pour apprendre l’alphabet me fait tout drôle. Eh oui: ce vendredi tous les 11èmes auront le droit au cauchemar de fin de scolarité. Mais ce n’est pas le pire car après l’école nous avons soit le gymnase, soit le monde professionnel qui nous attend. Tous les jours, après l’école et le week-end, le temps libre, tout ça c’est finit! Maintenant ce sera travail-travail et encore travail. Sinon je voulais vous dire à vous qui lisez, que j’ai passé 11année de ma vie super avec vous, que cette école est super pour apprendre et que je n’oublierai jamais tout ce que vous avez fait pour moi. Maintenant je dois prendre mon envol et réussir ma vie comme chaque être humain et si ça ne marche pas tout de suite, j’y croirai encore plus tard. L’école m’a aussi appris à avoir de la patience et de la confiance en moi car sans ces deux éléments, vous n’irez pas loin. Car jusqu’à maintenant l’école était un point faible pour moi mais à l’heure même où je vous parle, je pense avoir suffisamment de connaissances pour faire ce que je veux.
J’aimerais conclure ce texte pour vous dire merci, vous les profs qui ont cru en moi.

Morgane

Elle, substance martienne

Elle qui sur terre est ma nicotine, je fume cette plante afin de l’oublier sur mars.
Cette substance me sert à effacer ce qui me blesse à chaque regard.
J’aimerais mourir dans l’azur de Neptune pour rester plongé dans tes yeux.
Je tasse ce tabac qui finira aussi massif que Jupiter afin de rejoindre la voie lactée que renferment tes yeux.
Une fois paralysé par la fumée je remarcherai sur la lune.
Malgré chaque planète visitée, une fois proche du filtre, aucune ne vaut la terre car la terre est l’endroit où j’ai fait de toi ma drogue.

Lorenzo

Un oubli important

Chaque matin, je prends toujours soin de sortir de mon lit en me levant du côté gauche et en posant en premier le pied droit sur le sol. Je me dirige ensuite vers la fenêtre de ma chambre, pour observer avec fierté mon jardin. Je sors de ma chambre en ouvrant la porte avec la main gauche et en la refermant trois fois avec la main droite. Je ne peux pas faire autrement, je suis obligé de respecter ces principes. Je monte les escaliers pour rejoindre la salle de bain en gouttant chaque marche. Je me lave deux fois par jours. Pendant que la baignoire se remplit d’eau, je me lave trois fois les mains. Oui! c’est une obsession. Toute ma vie doit être ordonnée, être en parallèle avec la journée d’avant et de demain, car à la moindre différence je risque de céder à la panique. Le petit-déjeuner est toujours préparé la veille et à chaque fois constitué des mêmes aliments, une pomme, un bol de céréale, un café… Avant de manger, je secoue trois fois la boite de céréale près de mon oreille. J’ai besoin de faire ça! J’ai ce qu’on appelle les troubles obsessionnels compulsifs. Je suis victime de pensées qui m’obligent chaque jour, à effectuer des actions répétitives. C’est un besoin. Si je ne le fais pas, je risque de m’angoisser. J’allume la télévision pour écouter les infos régionales à la chaine numéro six. J’allume toujours la télé en commençant par la chaine une et j’appuie sur chaque bouton jusqu’à la chaine six. Je ne peux pas sauter de la chaine une à la chaine six. J’en suis incapable. Aux infos on raconte quelques faits divers, mais il y a un problème… Il manque quelque chose… Mais quoi? Je me suis pourtant réveillé correctement, je me suis lavé et mon petit-déjeuner est bien préparé. J’écoute intensivement les infos. Ils disent qu’ils n’ont aucune piste du meurtrier de hier d’avant hier etc… Je sors de ma maison, ferme la porte d’entrée, la rouvre et la referme. Je fais ça tout le temps. Je me dirige vers ma voiture pour me rendre au travail en faisant attention de fermer et d’ouvrir trois fois la portière avant de démarrer. Il me faut quinze minutes pour aller à mon travail. Dans la voiture cette sensation d’oubli devient de plus en plus forte. Je ne me sens pas bien. Je me sens de plus en plus paniqué! Je décide de reprendre ma voiture et d’aller faire un tour. Mais qu’est ce que je n’ai pas fait hier? Je roule tellement vite qu’un piéton passe à travers ma voiture. Personne n’a vu, je le porte et le pose dans mon coffre. Arrivé chez moi je coupe les membres de son corps et puis la je me dis voila ce que j’ai failli oublier.

Melissa

Le pont

A trois semaines de la dernière ligne droite. A trois semaines d’une crevasse qui me sépare moi du monde du travail. A moi de fabriquer un pont pour le traverser. Si je me rate sur la construction de ce pont je risque de tomber et d’avoir un choc violent. Si je tombe de mon pont je devrais me relever et réessayer, jusqu’à que j’y arrive, jusqu’à que je traverse cette foutu crevasse. J’essaye de chercher les meilleurs matériaux pour mon pont mais je doute quand même. Un boulon que j’oublie de bien visser et hop je tombe.
Faut dire que j’avais toute l’année pour élaborer un plan pour mon pont, j’aurais dû m’y prendre plutôt.

Félix

Les enfants disparus

Une promenade dans la forêt Woolde, c’est une vraie communion avec la nature. On est frappé par le calme des lieux. On se laisse bercer par le chant des oiseaux, le chant du vent et parfois même, par le chant des enfants. Trois petites voix un peu différentes, un air enfantin qui finit par être inquiétant parce que vous aurez beau les chercher, ces petits chanteurs, vous ne les trouvez jamais! Même les recherches les plus poussées n’ont pas permis de savoir ce qui est arrivé à ces trois enfants, disparus un soir de l’été dernier.

Deux garçons et une fille, respectivement âgés de 13, 12 et 9 ans étaient frères et soeur. Ils avaient décidé d’aller, dans la foret Woolde qui était près de chez eux, sans avertir leurs parents. En fin de journée, la mère, surprise de ne pas voir ses enfants rentrés pour le souper, les a cherchés un peu partout dans la cour là où ils jouaient habituellement. Elle a commencé à s’inquiéter, car ses enfants ne s’éloignaient jamais sans prévenir. Mais comme elle ne les trouvait nulle part autour de la maison, elle a pris le chemin pour aller dans la forêt. Elle crut les avoir trouvés en voyant une tente au milieu des arbres. Mais la tente était vide. La mère paniquait sérieusement et décida d’appeler la police. En menant l’enquête, la police trouva des habits, des chaussures et même des jouets, mais les enfants, jamais… ni vivants ni morts.

Personne ne sait ce qui est arrivé aux trois petits. ils se seraient perdus ou auraient fait une chute ou seraient morts de faim……..… Encore aujourd’hui, leur corps n’a pas été trouvé. Depuis cette histoire, des gens qui se promènent dans cette foret, disent parfois entendre des enfants chanter. Selon la légende, ce serait les âmes perdues des enfants qui chanteraient, pour guider les promeneurs vers leur dépouille. Personne jusqu’à maintenant, n’a eu le courage, de suivre le chant des petits de la forêt Woolde.

Melissa

La pluie

La pluie des fois nous met en tristesse. Quand il pleut on n’a pas envie de sortir de chez nous car le temps est mauvais. Il y a des gens qui aiment bien la pluie. Ils se sentent bien quand il pleut. Personnellement je n’aime pas quand il pleut pour différentes raisons: par exemple le sol est mouillé, on doit prendre un parapluie avec nous. Quand il pleut, ça me fait penser aux choses que je dois faire plus tard ou que je dois réaliser. Quand il pleut je n’ai plus envie de dormir, je ne sais pas pourquoi.

Narek

Une surprise

Fan de vélo que je suis, j’ai toujours rêvé d’en avoir un de qualité. Mais le problème c’est que cela coûte cher, un prix que moi-même je ne pourrais pas payer. Mais pendant les vacances de Pâques je suis resté pendant une semaine tout seul avec mon frère à la maison car mes parents devaient partirent aux Pays-Bas. A leur retour, ils avaient une surprise pour moi. Mon père montre avec son doigt l’arrière du véhicule avec lequel ils ont voyagé. Je me dirige vers l’endroit indiqué, puis je vois un vélo, pas un simple, mais un de qualité comme je voulais: mon Scott Spark 920. J’ai toujours été jaloux de mon frère car lui en avait reçu un il y a maintenant un an. Mais depuis ce jour-là je ne le suis plus.

Victor

L’amitié

Pourquoi l’amitié existe elle ? Pourquoi il y a des gens que l’on aime plus que d’autres ? Pourquoi il y a des gens avec qui on veut partager nos passions et nos délires ? Ces questions je me les pose des milliers de fois par jour, mais jamais j’arrive à y répondre.

Victor

Après le soleil viennent les larmes

Le beau temps laisse place à la pluie, qui ramène avec elle la mauvaise humeur. Je regarde passionnément l’endroit où je t’ai attendue sous cette même pluie et me dis qu’aucune goutte n’arrivera à égaler les larmes que j’ai versées à ta pensée. Je marche en attendant que cette partie de mon oxygène se consume tout en admirant les larmes des étoiles couler. Car tu oublieras chaque larme que je t’ai donnée comme tu as oublié chaque parole que je t’ai adressée.
La pluie laisse place à la réflexion qui laisse place aux larmes. Comme le soleil qui se mélange à la pluie en donnant vie à cet arc-en-ciel, j’aimerais être pur.

Lorenzo

Le retour

Aujourd’hui je me réveille tout content parce qu’après plusieurs années, il y a mon père qui rentre de l’hôpital, ça fait beaucoup de temps que je ne le vois pas . Je cours à l’école parce que je suis en retard et je dis à mes amis la grande nouvelle. Ils sont contents pour moi et je dis aussi au prof qui est également heureux pour moi. Pour la première fois, après plusieurs années, je rentre chez moi et je vois mon père à la maison.

Antonio