La Luge

      On arrive à la gare. Pendant que maman va chercher les tickets, avec papa, Pierre et Antonia on est allé louer les luges.  On en a loué trois : une pour moi, une pour Pierre et une pour Antonia. 

Maman a déjà une luge, une super rapide ! Et papa a une luge qui est à la maison depuis trente ans et qui est toute rouillée. On monte alors en train pour aller faire de la luge. Il y a deux pistes de luges : une super rapide et une un peu moins rapide mais qui a plein de bosses et on tombe tout le temps. C’est cette dernière que je trouve la plus rigolote. On se marre bien avec mon frère et ma sœur. On monte en train et on commence la piste de luge super rapide qui n’a pas de bosses. Au milieu de la piste il y a un compteur de kilomètres-heures, parce qu’en été c’est une route et il ne faut pas que les voitures aillent trop vite. Mais en hiver, quand les luges passent, il est aussi activé. Je fais trente-six kilomètres heures ! Je suis trop heureux ! Enchanté, j’arrive à la fin de la piste. J’attends les autres, et là je vois maman arriver. Je crie : 

— Maman ! Maman ! J’ai fait trente-six ! 

— Et moi j’ai fait quarante-huit ! 

Je me fige un instant avant de relancer : 

— M’enfous, j’ai quand même fait trente-six. 

Les autres arrivent et on prend le télésiège pour faire la piste avec plein de bosses. Dans le télésiège je suis avec ma sœur et je lui raconte une histoire : 

— Alors du coup, ben du coup, c’est l’histoire de Jean-Jacques et du coup, ben… 

— C’est nul. 

—Ah, dommage 

On arrive en haut de la piste de luge.  

—Top, départ ! 

Premier virage, ma sœur me pousse dans le ravin. Je tombe. Heureusement, j’ai casque. Il est trop fragile, il casse. Je suis mort, c’est la fin. Je pleure de chaudes larmes. 

Eh bah non, ce n’est pas la fin ! Je me relève en colère, je crie, je tape ma sœur et je finis la piste. 

  FIN 

Tobias