Elle qui sur terre est ma nicotine, je fume cette plante afin de l’oublier sur mars.
Cette substance me sert à effacer ce qui me blesse à chaque regard.
J’aimerais mourir dans l’azur de Neptune pour rester plongé dans tes yeux.
Je tasse ce tabac qui finira aussi massif que Jupiter afin de rejoindre la voie lactée que renferment tes yeux.
Une fois paralysé par la fumée je remarcherai sur la lune.
Malgré chaque planète visitée, une fois proche du filtre, aucune ne vaut la terre car la terre est l’endroit où j’ai fait de toi ma drogue.
Lorenzo