Sommes-nous si différents?

Sommes-nous si différents les uns des autres? Oui, je l’espère.
Comme chaque jour, je me rends compte que le temps passe et que moi je reste là en attendant que la lumière arrive.
J’aimerais tant vous dire que nous sommes différents, que la vie est un cancer et la mort une solution Qu’être seul n’est qu’une habitude et que l’amour n’est qu’une souffrance.
Suis-je le seul à penser ainsi? Oui je l’espère.
Vous qui lisez ces quelques lignes savez bien que la plupart des personnes pensent pareil. Cela prouverait-il que nous sommes pareils? Dites-moi que non.
C’est en regardant les personnes qui nous entourent que je me rends compte que nous ne sommes pas si différents.
C’est en voyant le temps défiler que je me rends compte que rien ne s’efface mais que tout s’écrit.
Et c’est donc en voyant la vie passer que je me sens comme un simple grain de sable, un pion en plein échec, une abeille dans cette grande ruche qu’est la vie.

Lorenzo

J’aime pas le matin

Le réveil sonne et comme chaque matin à 6 heures, je me lève difficilement de mon lit, j’enfile mes vielles pantoufles et je descends à la cuisine comme une limace pour prendre mon petit déjeuner. Chocolat chaud et bout de cake. Après avoir passé quinze minutes debout, je me sens un peu réveillé. Je me lève, pousse ma chaise et je lave mon plat puis je vais prendre ma douche. Vers 6 heures 45 je m’habille et je range mes affaires dans mon sac. Aux alentours de 7 heures, je redescends me brosser les dents, me coiffer puis je remonte chercher mon sac. J’enfile mes chaussures. Après deux minutes de marche, j’arrive à l’arrêt et j’attends le bus impatiemment en écoutant de la musique.

Godwin

Douceur

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Mes paroles, instinctivement, se sont faites cruelles, alors que, je le sais, tu n’y étais pour rien. A force de te côtoyer tous les jours, j’en ai oublié l’essentiel: tu diriges ma vie. Les aléas de ton humeur donne une coloration à mes journées. Et lorsque tu patines, je flanche.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Je t’en prie, pardonne-moi et offre-nous encore quelques jours de répit. Quelques jours de complicité, quelques jours de labeur.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Ne t’éteins pas, machine diabolique.