Les vacances, c’est fini

Je commence par me lever à 6h55. ça va. C’est pas trop tôt. Ensuite je m’habille et je me maquille, sans oublier de me coiffer, même si j’ai pas beaucoup de cheveux. Ensuite je prends mon sac et je sors pour aller prendre le bus qui passe à 7h20. Dans le bus, j’ai pas beaucoup d’amis; c’est plus des petits que des gens de mon âge. J’écoute de la musique alors ça va. Arrivée à l’école, il n’y a pas grand monde avant 7h30 donc j’attends des amies. La sonnerie retentit, c’est l’heure, les cours commencent.

Morgane

Triste routine

Chaque jour, chaque semaine, chaque année, c’est la même routine: réveil 6:30 ou 7:30 pour aller dans une école que t’aimes pas, sans prendre ton petit déjeuner. Tu cours, sinon tu vas arriver en retard, comme tu le fais si bien. Commencer à 7:45, alors que ton cerveau est en mode sommeil et débuter ta matinée avec un test que tu sais que tu vas foirer, pour ensuite continuer le reste de ta journée en crèvant la dalle, parce que t’as rien mangé. T’arrives plus à réfléchir; ton ventre te dit: « couche-toi et dors », alors qu’il est seulement 10:40. Un quart d’heure plus tard, tu commences à avoir mal à la tête. Enfin midi. Tu peux rentrer chez toi avec les dernières forces qui te restent.

Henoke

Entraînement

Je suis fatigué. Je n’arrive plus à bouger. Je ne vois pas le moment du match arriver. Pour le moment, que du physique. Encore dix minutes.
C’est quoi cet exercice? Un truc de fou, je suis entrain de mourir. Maintenant on joue. On fait les équipes mais pendant qu’on joue, un garçon me marche sur le pied. Douleur. Ce match d’entrainement, on le joue comme si c’était la Champion’s League. Fini. Je vais au vestiaire, je dis salut à tout le monde et j’appelle ma mère qui vient me chercher.Je rentre à la maison, je me douche et je commence à avoir des douleurs partout. J’ai envie de dormir mais je dois préparer toutes mes affaires pour demain.

Antonio

Tristesse

Je me lève tous les jours à 6h45. Je prends ma douche, je me lave les dents et je vais à l’école.
Aujourd’hui je me lève à 7h00 mais je suis épuisée. Je suis en train de tomber malade, mon humeur s’en ressent. J’ai envie de voir ma mère le plus vite possible, ce qui ne sera pas le cas avant demain: mes parents sont partis en Italie et j’ai dû rester avec mon grand frère. Un matin sans mes parents c’est horrible parce que ma mère ne m’appelle pas, juste pour me réveiller, juste pour entendre sa voix.

Rafaela

Le trajet du retour

Tu finis les cours comme d’habitude, tu vas faire ton trajet de bus banal, celui que tu fais tous les jours, avec ta musique. Mais aujourd’hui ce n’est pas pareil: le jeune homme assis en face de toi te fixe depuis le début du trajet. Tu le connais. C’est le garçon de ton collège pour qui tout le monde craque et qui a une réputation de tombeur.

Rachelle

Sommes-nous si différents?

Sommes-nous si différents les uns des autres? Oui, je l’espère.
Comme chaque jour, je me rends compte que le temps passe et que moi je reste là en attendant que la lumière arrive.
J’aimerais tant vous dire que nous sommes différents, que la vie est un cancer et la mort une solution Qu’être seul n’est qu’une habitude et que l’amour n’est qu’une souffrance.
Suis-je le seul à penser ainsi? Oui je l’espère.
Vous qui lisez ces quelques lignes savez bien que la plupart des personnes pensent pareil. Cela prouverait-il que nous sommes pareils? Dites-moi que non.
C’est en regardant les personnes qui nous entourent que je me rends compte que nous ne sommes pas si différents.
C’est en voyant le temps défiler que je me rends compte que rien ne s’efface mais que tout s’écrit.
Et c’est donc en voyant la vie passer que je me sens comme un simple grain de sable, un pion en plein échec, une abeille dans cette grande ruche qu’est la vie.

Lorenzo

J’aime pas le matin

Le réveil sonne et comme chaque matin à 6 heures, je me lève difficilement de mon lit, j’enfile mes vielles pantoufles et je descends à la cuisine comme une limace pour prendre mon petit déjeuner. Chocolat chaud et bout de cake. Après avoir passé quinze minutes debout, je me sens un peu réveillé. Je me lève, pousse ma chaise et je lave mon plat puis je vais prendre ma douche. Vers 6 heures 45 je m’habille et je range mes affaires dans mon sac. Aux alentours de 7 heures, je redescends me brosser les dents, me coiffer puis je remonte chercher mon sac. J’enfile mes chaussures. Après deux minutes de marche, j’arrive à l’arrêt et j’attends le bus impatiemment en écoutant de la musique.

Godwin

Douceur

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Mes paroles, instinctivement, se sont faites cruelles, alors que, je le sais, tu n’y étais pour rien. A force de te côtoyer tous les jours, j’en ai oublié l’essentiel: tu diriges ma vie. Les aléas de ton humeur donne une coloration à mes journées. Et lorsque tu patines, je flanche.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Je t’en prie, pardonne-moi et offre-nous encore quelques jours de répit. Quelques jours de complicité, quelques jours de labeur.

Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.

Ne t’éteins pas, machine diabolique.