Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.
Mes paroles, instinctivement, se sont faites cruelles, alors que, je le sais, tu n’y étais pour rien. A force de te côtoyer tous les jours, j’en ai oublié l’essentiel: tu diriges ma vie. Les aléas de ton humeur donne une coloration à mes journées. Et lorsque tu patines, je flanche.
Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.
Je t’en prie, pardonne-moi et offre-nous encore quelques jours de répit. Quelques jours de complicité, quelques jours de labeur.
Je ne pensais pas ce que je t’ai dit.
Ne t’éteins pas, machine diabolique.