Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.
Zofia