La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

Quelque part au-dessus de l’arc-en-ciel

Il avança vers l’église. Quand il y entra, la musique perçante des orgues de la salle était tout sauf rassurante. Il trempa sa main dans la bassine pour se purifier. Avançant lentement vers un banc, il se sentit bercer par la musique sainte du lieu de culte. Il alluma une bougie et commença à réciter des paroles à glacer le sang. Il murmura un nom. «Anna, Anna… » Il entendit un accord mineur, n’ayant rien à faire dans la partition réalisée par l’orgue. Il sursauta et fit tomber sa bougie. En regardant autour de lui, il se rendit compte qu’elle était là. Il avança vers elle, sa seule raison de vivre, disparue à jamais dans les ténèbres de ses pensées. Il commença à courir, elle lui semblait si près… Mais arrivé à son but, il ne la vit plus. « Anna, je suis là, s’il te plaît, montre-toi. »
Il était seul, abandonné, il se munit du chandelier. Ses dernières paroles furent une chanson qu’il fredonnait toujours. «  Quelque part au-dessus de l’arc-en-ciel, Tout en haut, Et les rêves dont vous rêvez , Une fois dans une berceuse… ». Un coup, un cri, un corps inerte et des amants enfin réunis.

Zofia

Le Début de longues vacances

Elle était pressée, se dirigeant vers son travail. Elle entra dans le premier taxi qui passa. Elle s’attacha et le véhicule démarra. Son regard se posa sur un bout de journal coincé dans le fauteuil. Elle le sortit, par pure curiosité, et vit une annonce décrivant un tueur se baladant dans les villes de Paris. Elle demanda au conducteur de s’arrêter. Elle sortit de la voiture, voulant se diriger vers son travail, mais une main lui attrapa le bras. Elle vit la personne qui était dans l’article et poussa un cri horrifié ; mais c’était trop tard. Coup de poignard ou pas, elle aurait droit à un congé permanent.

Zofia