Journal d’un jeune en semi-quarantaine (avec contrainte d’écriture)

14.05.2020

A travers la fenêtre aux carreaux fraîchement lavés par ma mère, on peut voir pleins de choses. Commençons par le bas. En regardant vers le sol, j’observe une partie du jardin de nos voisins. L’herbe y est tondue et la haie bien entretenue. Il y a d’un côté un vieux tas de bois avec un grill et quelques instruments de jardinage, et de l’autre une serre qui au moindre coup de vent à une solidité plus ou moins égale à une feuille de papier. Maintenant, regardons un petit peu plus loin… Un grand arbre aux feuilles rougeâtres repose dans un petit pré. Il est vraiment immense et je pense que son feuillage recouvre au moins un tiers du pré ! Juste derrière celui-ci, se trouve d’autres végétaux plus petits et nombreux que le premier que j’ai cité. Hé, mais… en reparlant du grand arbre, il y a un petit oiseau au plumage noir et blanc qui vient de se poser sur l’une de ses longues branches ! Et au même moment, une élève vient de passer dans la rue… je vois qu’elle a l’air très motivée de retourner à l’école… Mais bon, là n’est pas le sujet. Retournons à notre exploration. Je disais donc que tous ces arbres forment une sorte de forêt miniature juste devant chez moi. Son but n’est pas seulement de nous faire un peu de verdure. Elle nous permet aussi d’avoir une vue autre que la maison d’en face dont on arrive tout juste à discerner le toit. Ah tiens, voilà un autre enfant avec un sac à dos qui passe en courant. Dis donc mon gars… le réveil… c’est à sept heures qu’il faut le mettre, non pas à huit heures !

Arthur