La page arrachée

…1… GO!!!
Je tendis mon bras pour brandir mon poignard.
-Tu cherches ça? dit-il avec un sourire diabolique en tenant mon arme.
Les spectateurs, tous stupéfaits, ne pouvaient en croire leurs yeux tandis que le roi souriait de satisfaction.
Moi-même je ne pouvais croire cet événement, mais je ne pouvais pas perdre de temps, je devais au moins le toucher pour gagner.
Je commençai à l’attaquer de toutes mes forces, tandis que le Fantôme esquivait tous mes coups à une vitesse effroyable.
Je jetai un regard au chrono.
-Treize secondes, murmurai-je, Je ne peux pas continuer comme ça, je dois trouver quelque chose.
À ce moment, mon adversaire jeta mon poignard pour échapper à mon coup de poing.
Oui! La clé de la victoire se trouvait juste en face de moi, je devais juste sauter pour l’attraper et…
-Arrêtez!, criait le roi, Le chrono s’est arrêté, et tu n’as pas touché mon champion… tu sais ce que ça veut dire?
-La punition!, la punition!, la punition! criaient les spectateurs.

Daniel

La page arrachée

sont venus à la maison. Je suis caché dans mon armoire, une lampe-torche à la main, je suis mort de peur. J’entends maman hurler, il faut que j’aille la voir, je serai vite de retour.

20 août
C’était bizarre; maman pleurait, assise sur le sol du salon. Elle m’a tendu une étoile et m’a dit de l’épingler à ma chemise. Elle s’est remise à pleurer et m’a renvoyé dans ma chambre. J’ai peur, je crois qu’il y a quelque chose d’anormal.

22 août
Cher journal, ça fait deux jours que je ne t’ai pas écrit. Maman et moi étions très occupés, nous avons commencé à creuser un trou dans le mur derrière l’armoire. Elle dit qu’il y aura peut-être des hommes qui reviendront à la maison, si ça arrive je devrais m’y cacher. Et que si maman partait avec ces hommes je ne devrais pas m’en faire, elle reviendrait vite.

23 août
Aujourd’hui des hommes sont venus à la maison alors j’ai couru me cacher derrière l’armoire, j’y suis encore même s’ils sont partis. Je vais sortir, je te donnerai des nouvelles.

23 août
Maman m’a dit qu’on avait gagné un voyage à Auschwitz et que le transport en train serait gratuit! Je vais …

Benoît

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Plus d’une semaine que le virus n°3 u407 avait ravagé la ville. Plusieurs cadavres étaient allongés par terre. Quelques mètres plus loin, un couple se tenant la main était complètement carbonisé. Je m’approchai du mari. Il tenait un petit bout de journal, je le pris. Il était écrit « nouvelle épicerie à 300 mètres venez nombreux » . C’était les seuls mots qu’on pouvait lire. Je me rendis à l’épicerie qui avait été pillée, brûlée avec des impacts de balles et des taches de sang. Je sortis immédiatement tellement c’était une vraie horreur à l’intérieur. J’aperçus des silhouettes au loin. C’était des jeunes gens qui devaient avoir mon âge, je me cachai quelques minutes plus tard ils étaient là, deux jeunes avec des pistolets est des explosifs. Ils me virent. L’un deux décrocha son explosif et le lança…
Je me réveillai dans mon lit, étalé avec des gouttes de sueur. C’était un rêve.

Maxim

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Sa soeur avait beaucoup de mal à le croire.
Un monstre dans ton armoire ?
Oui ! répondit le garçon pétrifié de peur.
Les deux enfants étaient seuls chez eux, leur mère et leur père était au travail. Il était 20h Sam devait aller dormir mais c’était impossible. Il n’osait même pas aller dans sa chambre.
Marie tu peux venir ?
Sa soeur dont la tête était perdue dans un livre, arriva.
Tu veux que je regarde dans ton armoire c’est ça ?
Le garçon fit un signe de la tête. Marie décida de le faire. « Après tout, un monstre dans un placard c’est complètement débile » se dit-elle. Marie ouvrit la porte…
Wow des habits! Tu as trop d’imagination.
Le jeune garçon ne comprenait pas, il était sûr de ce qu’il avait vu. Il décida finalement d’allé se coucher. Mais pendant la nuit Sam se réveilla par un drôle de bruit, il regarda autour de lui mais il ne vit rien. Mais il vit que son armoire commençais a bougé. Il se leva, alla vers l’armoire il l’ouvrit…

Kevin

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Le gamin à ma droite tremblait à en faire tomber les feuilles d’un arbre. La créature devant moi me faisait terriblement peur. Il était grand, il avait de grands bras terminés par de longues griffes. Il s’avançait vers moi à pas lourds. Alors je pris mes jambes à mon cou. L’enfant était petit, je faisais une tête de plus que lui, il transpirait transpirait à grosses gouttes. Il s’en alla vers la forêt qui était derrière nous.
J’allais partir en courant lorsque je me rappelais que le monstre qui se trouvait devant moi
n’était en effet qu’un Pokémon. Alors je sortis la Pokéball de mon sac et je l’envoyai sur
le Pokémon. Puis la Pokéball roula à côté du Pokémon et le monstre se fit aspirer dans la balle, mais il en ressortit. J’allais me faire manger, dévorer pour pourrir ici sans que personne ne se souviennent de moi. Mais non, la créature se fit réaspirer dans la Pokéball et je lâchai un soupir de soulagement.

Louis

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Il entra dans l’eau froide qui lui arrivait rapidement à la taille. Il chercha le regard complice de cette petite qu’il avait tant aimée mais il ne vit qu’un visage livide et des paupières closes pour l’éternité. Il ne pouvait se résoudre à abandonner ce petit corps, à le laisser sombrer. Et pourtant il le fallait. Le corps de cette fillette témoignait de sa violence et de sa santé mentale instable. Elle était une preuve à elle seule. Alors, il la laissa couler en même temps que ses larmes.

À ce moment, il sentit quelque chose se briser en lui. Cette petite était son pilier, sa force et sans elle tout allait s’effondrer, toute la façade qu’il avait construite pour montrer aux gens qu’il était normal et sain d’esprit allait s’envoler en fumée. Sans sa princesse il n’était plus rien, sa vie n’avait plus de sens. Il alla donc chercher des pierres, qu’il mit dans son sac à dos et dans ses poches. Il grimpa sur les rochers qui surplombaient le lac où reposait maintenant sa fille. Il ferma les yeux et se rappela les bons moments passés avec cette petite qui l’aimait toujours même quand il était violent avec elle. Tout à coup, un cri plein de regrets et de larmes jaillit de sa gorge: « Elle n’avait que sept ans ! » Il regarda alors les eaux noires et …

Mathilde

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Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

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Walter rentra alors dans la grotte humide et effrayante. Il se retrouva nez à nez avec le loup. Il avait des yeux couleur émeraude qui brillaient dans l’obscurité de la grotte. L’animal avait également un pelage soyeux et des griffes et des crocs qui intimaient le respect. Walter, à la fois exalté et impressionné par le mammifère se trouvant devant lui, osait à peine respirer. Le jeune garçon s’attendait au pire. Qu’allait faire le loup?
Allait-il l’attaquer, le manger? Mais le loup ne bougea pas, il se contentait de regarder le garçon de ses yeux bleus. Et le garçon comprit vite pourquoi: l’animal était blessé au flanc gauche. Walter s’approcha lentement du loup. Curieusement, le mammifère ne bougea toujours pas. Le garçon n’était plus qu’à trente centimètres de la tête du loup. Quand Walter sortit de sa poche un bandage pour soigner le carnivore, le loup se laissa faire. Walter, stupéfait, soigna l’animal. Quand il eut fini, le loup lui sourit et Walter sortit de la grotte suivi du mammifère …

Arthur

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sont venus à la maison. Je suis caché dans mon armoire, une lampe-torche à la main, je suis mort de peur. J’entends maman hurler, il faut que j’aille la voir, je serai vite de retour.

20 août
C’était bizarre; maman pleurait, assise sur le sol du salon. Elle m’a tendu une étoile et m’a dit de l’épingler à ma chemise. Elle s’est remise à pleurer et m’a renvoyé dans ma chambre. J’ai peur, je crois qu’il y a quelque chose d’anormal.

22 août
Cher journal, ça fait deux jours que je ne t’ai pas écrit. Maman et moi étions très occupés, nous avons commencé à creuser un trou dans le mur derrière l’armoire. Elle dit qu’il y aura peut-être des hommes qui reviendront à la maison, si ça arrive je devrais m’y cacher. Et que si maman partait avec ces hommes je ne devrais pas m’en faire, elle reviendrait vite.

23 août
Aujourd’hui des hommes sont venus à la maison alors j’ai couru me cacher derrière l’armoire, j’y suis encore même s’ils sont partis. Je vais sortir, je te donnerai des nouvelles.

23 août
Maman m’a dit qu’on avait gagné un voyage à Auschwitz et que le transport en train serait gratuit! Je vais …

Benoît

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PLUS VITE, PLUS VITE !!! hurle une voix dans ma tête. Je cours, cours à m’en arracher les poumons. Le vent glacé fouette mon visage rougi par l’effort. Je continue à courir, plus vite que je n’ai jamais couru. Un point de côté me déchire le ventre mais je ne m’arrête pas. Sinon il va me rattraper. J’arrive sur la route, je traverse sans me poser de questions. Une voiture me frôle en klaxonnant ce qui me pousse à aller encore plus vite. T’ARRÊTE PAS !!! me dis-je à moi-même. Ma gorge est asséchée, elle me brûle, me fait souffrir. Mes jambes faiblissent. Je tousse, ça fait mal. Mes jambes ralentissent. NON, PAS MAINTENANT ! Des larmes coulent sur mon visage, brûlant mes joues. Mon ventre se serre de douleur. Je n’en peux plus… Soudain, une main m’attrape et me fait me retourner. NON ! Je vois son visage balafré. Sa main armée se dresse. Je pleure, mes jambes ont juste envie de s’écrouler. Je hurle, crie désespérément. Puis, plus rien.

Aude