Dans la peau d’une femme – Je ne pouvais pas…

13 juin 1962
Je ne pouvais pas le garder. J’ai dix-huit ans, je n’ai pas de travail.

Quelques semaines avant

Quand je me suis rendue compte que j’étais enceinte, je n’ai pas eu d’autre choix que de me faire avorter. J’ai trouvé une femme qui a accepté de me « délivrer » pour 3 500 francs*. Trois jours après, elle est venue chez moi. Elle m’a demandé de m’allonger sur la table de la salle à manger, recouverte d’un draps. Elle a sorti une aiguille à tricoter et soudain j’ai eu mal, très mal. Tout mon corps tremblait, j’étais secouée de spasmes. Et ensuite, je ne me souviens plus de rien.

Mathilde et Méline

Dans la peau d’une femme

Je m’appelle Nayanha et j’ai 10 ans. Je vais vous raconter l’histoire de ma mère. C’était il y a 5 ans. Mon père n’était pas souvent à la maison à cause de son travail. C’était ma mère qui s’occupait de moi. Je n’allais pas souvent à l’école parce que ma mère disait que j’avais de la fièvre. J’étais sûre qu’elle me cachait quelque chose parce que je me sentais toujours bien. Une nuit j’ai entendu des cris. Ça venait de la chambre de mes parents. Je suis donc allé dans leur chambre pour voir ce qui se passait et j’étais horrifiée par ce que je voyais. Mon père était en train de taper ma mère. Mais aucun des deux ne m’a remarqué. Je n’ai pas réussi à dormir cette nuit-là. Le lendemain, j’ai vu ma mère avec plein des bleus et des traces sur tout le corps. Arrivée à l’école, je me suis jetée dans les bras de ma maîtresse et lui ai raconté tout ce qui s’était passé. Elle m’a rassurée et m’a emmenée voir la psychologue scolaire. Pendant ce temps, ma professeure de classe est allée au commissariat de police pour dénoncer mon père. Le soir même, il a été mis en prison.

Anna et Marie

La page arrachée

Tout d’un coup, Adèle se réveilla et essaya de reprendre son souffle. Elle essuya son front en sueur et décida de se lever et d’aller prendre l’air sur son balcon. Le vent soufflait et ses cheveux roux virevoltaient dans le souffle glacial de l’hiver. Elle reprit son souffle et elle décida de monter sur la rambarde et s’assit. Elle pensa à tout ce qui lui était arrivé après que cette personne, aussi indigne qu’elle soit, était entrée dans sa vie. Elle réfléchit au fait que, si elle ne lui avait pas adressé la parole, tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui ne seraient jamais arrivés. Mais un craquement brusque interrompit ses pensées. Elle se retourna, scruta sa chambre. Le vent soufflait de plus en plus fort et ses rideaux volaient dans tous les sens. Elle se retourna, regarda de ses yeux vairons le lampadaire qui clignotait dans l’obscurité. Elle sentit une main sur ses lèvres et elle hurla. Mais c’était trop tard.

Zofia

La page arrachée

Je m’assois et je sens un frisson me glacer le dos. A-il vraiment tué ma meilleure amie? Je fais confiance à mon frère mais il la détestait donc c’est la seule personne qui aurait pu la tuer. Ou s’est-elle suicidée?Personne ne le sait. À part peut-être…Léana, la copine de mon frère. Mon frère lui dit tout ! Absolument tout ! Alors si mon frère est dans le coup, Léana serait au courant. Il me reste qu’une seule chose à faire… Le lendemain matin, à la place de prendre le bus comme d’habitude, je prends le même chemin que mon frère. Arrivée au croisement où Léana et mon frère se rejoignent, je me met derrière un buisson et à ce moment j’aurai aimé être partout mais pas ici… Mon frère ne sort plus avec Léana mais avec Célia, la peste du collège ! Cette fille me déteste et elle détestait aussi Lola. Je ne sais plus quoi penser mais je me demande si je ne doit pas rejoindre Lola.

Virginie

Page arrachée

Je me rends compte que j’appuie trop quand sa veine explose. Lisa, bâillonnée, attachée, pousse des cris de douleur du mieux qu’elle le peut.
—Je t’avais dit de faire a-tten-tion !! me scande Adam, mon patron, tandis que j’essaie maladroitement d’éponger le sang sur son cou à elle. C’est difficile, car les cordes bien serrées m’empêchent de nettoyer correctement la plaie, et de plus, ces cordes là lui font un mal de chien, qu’elle exprime en se débattant comme une furie, ce que je ne tiens pas longtemps. Un coup sec et bien calculé sur sa tête, et elle part à jamais.
— Mais qu’est-ce que t’as fait ?!! cette fois, j’ai vraiment fait enrager Adam.
— Je…bah comme ça, elle nous dérange plus. bredouillé-je comme un petit enfant apeuré. Apeuré, je le suis. Quand Adam est fâché, vaut mieux être avec lui que contre lui. Il m’empoigne fermement le col de la chemise et me plaque au mur.
— Alors, écoute moi bien. Hier, j’ai accepté, mais aujourd’hui, ça va plus. Depuis maintenant, si tu ne fais pas chaque chose que je te dis de faire, chaque chose, je te …

Nadia

Mon protagoniste est mort

Notre héros se dirige vers le combat final.
L’heure de la bataille sans merci se rapproche de plus en plus.
Le monde repose sur ses épaules.
Depuis des siècles, Écros, le rois des démons a emprisonné toutes les espèces.
Chacun était devenue l’esclave de ce monstres.
Et tout le monde à l’espoir de finalement arrêter cette souffrance.

Ça y est, il est face au roi des démons.

Un combat à feu et à sang se déclenche.
Tous entendent des coups d’épée, des explosion et des cris de souffrances.
Un terrible tremblement de terre survient.
Et depuis les profondeurs de la terre surgit des énormes flammes.
Le jeune guerrier esquive les flammes et se prépare à lancer le coup fatal.

Mais soudain,
Le silence…

Et le héros s’écroule ?

Loghan et Daniel

Le masque

Chaque personne porte un masque, ne montre qu’une facette d’elle. C’est sa façade qui lui permet d’éviter les questions, un sourire qui sonne plus vrai que jamais. Une bonne humeur artificielle, pour cacher un malheur réel, un élan de folie, pour cacher un véritable ennui. Son arrogance, pour dissimuler ce manque de confiance. De la rage, pour essayer de tourner la page.

Benoît

L’enveloppe dans la poubelle

Il est midi trente et je peux enfin prendre ma pause déjeuner. En passant devant le bureau de mon collègue Damien, je m’arrête. Je prends toujours ma pause avec lui. Mais il n’est pas là. Bizarre, je vais voir s’il a laissé un mot sur son bureau, mais il n’y en a pas. En passant devant sa corbeille à papier, je remarque une enveloppe jaune. Oh, mais c’est un bulletin de salaire. Damien la peut-être oubliée. Alors je la prends, mais l’enveloppe est déjà ouverte. Un décompte en tombe. Alors, indiscrètement, je la regarde. En lisant le papier je fais une découverte. Damien, mon collègue et ami, qui fait exactement le même travail et qui a fait les mêmes études que moi est payé 20% de plus que moi! Je prends la feuille et pars à la cafétéria pour montrer ça à Caroline, Mélanie, Josette et Antoinette.

Elles sont toutes les quatre révoltées. Nous nous dirigeons
ensemble dans le bureau du directeur.

Monsieur le directeur c’est injuste. Pourquoi nous, qui travaillons autant que les hommes, sommes payées 20% de moins que les hommes? nous plaignions-nous.

Vous êtes des femme alors c’est tout naturel que vous soyez payée moins, mesdemoiselles ! répond le directeur

Alors sans rien répondre nous lui tournons le dos et partons.

C’est injuste! se plaint Mélanie.

Nous sommes tout à fait d’accord avec toi, répondent Josette et Antoinette.

Et toi Annette qu’en penses-tu, toi qui nous a montré le décompte? demandent les trois filles.

Je trouve que c’est injuste comme vous le dites et que c’est outrant. Et il faut faire bouger les choses!

Emma et Edma

Les amis

Les amis ça sert a tout.
Ça sert à nous réconforter quand ça ne va pas.
Ça sert à créer des super moments inoubliables.
Bref il faut avoir beaucoup d’amis dans la vie…

Emma