Dans la peau d’une femme

L’enveloppe dans la poubelle

Il est midi trente et je peux enfin prendre ma pause déjeuner. En passant devant le bureau de mon collègue Damien, je m’arrête. Je prends toujours ma pause avec lui. Mais il n’est pas là. Bizarre, je vais voir s’il a laissé un mot sur son bureau, mais il n’y en a pas. En passant devant sa corbeille à papier, je remarque une enveloppe jaune. Oh, mais c’est un bulletin de salaire. Damien la peut-être oubliée. Alors je la prends, mais l’enveloppe est déjà ouverte. Un décompte en tombe. Alors, indiscrètement, je la regarde. En lisant le papier je fais une découverte. Damien, mon collègue et ami, qui fait exactement le même travail et qui a fait les mêmes études que moi est payé 20% de plus que moi! Je prends la feuille et pars à la cafétéria pour montrer ça à Caroline, Mélanie, Josette et Antoinette.

Elles sont toutes les quatre révoltées. Nous nous dirigeons
ensemble dans le bureau du directeur.

– Monsieur le directeur c’est injuste. Pourquoi nous, qui travaillons autant que les hommes, sommes payées 20% de moins que les hommes? nous plaignions-nous.

– Vous êtes des femme alors c’est tout naturel que vous soyez payée moins, mesdemoiselles ! répond le directeur

Alors sans rien répondre nous lui tournons le dos et partons.

– C’est injuste! se plaint Mélanie.

– Nous sommes tout à fait d’accord avec toi, répondent Josette et Antoinette.

– Et toi Annette qu’en penses tu? toi qui nous a montré le décompte ? demande les trois filles.

– Je trouve que c’est injuste comme vous le dites et que c’est outrant. Et il faut faire bouger les choses!

Emma et Edma

Mon protagoniste est mort 2

Heureusement nous avons un deuxième héros.
Celui-ci s’engage également vers une mort certaine…

– QUOI?

Qui a parlé?

– Moi.

Moi qui?

– Le protagoniste.

Tu peux m’entendre!?

– Bien sûr que oui.

Ah je ne savais pas. Ne fais pas attention à ce que j’ai dit.

– Mais tu viens de dire que je vais mourrir!

Non j’ai pas dis ça.

– Bien sûr que oui!

Non

– Si

Non

– Si, je te dis!

Bon d’accord c’est vrai.

– Tu peux me dire comment je vais mourir, ou au moins comment l’éviter!

Je ne peux pas.

– Quoi? Mais c’est toi qui raconte l’histoire,t u dois savoir non?

Oui mais ça va gâcher la fin de l’histoire !

– Tu me le dis maintenant! Sinon…. kulhwf iuhsf éoédhd.

Qu’est-ce que c’est que ça?

– Wéoefhup92eG éOSHFCP9 JIDWO.

Arrête t’es en train de bugger le système!

– N8nav938zn08zn3vp029zn3pvh4m89um

Bon arrête arrête t’as gagné… Je vais te dire comment tu vas mourir…
Mais au prochain épisode!

To be continued…

…Tu vas t’étouffer en mangeant un sandwich.
-QUOI?!

Loghan et Daniel

Black story 3

Un jeune homme qui s’appelait Daniel entra dans un bar. Il commanda un verre d’eau au barman, Arthur. Il portait un polo blanc avec un pantalon de velours beige et un tablier couleur brun sale. Soudain, le barman sortit un pistolet et tira juste à côté de l’oreille de Daniel. Ce dernier le remercia et s’en alla.

Comment cela est-ce possible ?

Anna et Marie

Black story 2

Aujourd’hui, il fait beau et qui dit beau temps, dit balade en forêt !

C’était la devise du promeneur, Pierre. Il prépara donc ses affaires pour faire une petite marche. Pierre partit à midi moins vingt et s’arrêta pour casser la croûte à treize heures. Il repartit. Le promeneur marcha dix bons kilomètres quand soudain, il aperçut un jeune homme, allongé par terre. Il ne bougeait plus. Pierre se précipita vers lui mais se rendit rapidement compte que le garçon était mort. Mais ce qui le choquait le plus, c’était le fait que le jeune homme était en combinaison de plongée, en plein milieu de la forêt.

Comment cela est-ce possible ?

Anna et Marie

Papa je t’aime

Quand j’étais petit, je demandais toujours à maman où était papa. Un jour elle me dit que papa était mort à la guerre mais ce jour-là, j’avais déjà 19 ans alors je me dis que j’allais venger mon père et en faire une fierté. J’attendais avec impatience que l’armée m’envoie une lettre de recrutement. Le 18 février 1939 je reçus ma lettre de recrutement pour l’armée. J’étais fier de la recevoir car j’allais enfin pouvoir accomplir ma vengeance. Le lendemain matin je partis en avouant à ma mère mon intention… J’arrivas le jour-même à l’armée et directement, on me dit que mon père était un très bon caporal et qu’il savait toujours prendre les bonne décisions. J’étais encore plus déterminé.
Le lendemain je commençai mon service à six heures zéro zéro. Chaque jour, je m’entrainais et au bout de six mois d’entraînement, la Direction de l’armée m’envoya sur le terrain. A la guerre. J’allais enfin pouvoir venger mon père pour de bon! Au début, j’étais un soldat mais petit à petit je grimpai les échelons et enfin je devins caporal et en plus je m’étais bâti une réputation de tueur en série en tant que sniper. Ça ne me dérangeais pas, pour venger mon père. Au contraire, je pourrais surprendre l’ennemi en flagrant délit de meurtre. Mais ce n’était pas pour rien que j’avais rejoint cette section: c’était parce que mon père était mort, tué par un sniper allemand. Je voulais donc lui rendre la balle.
Mais je devais aussi protéger mes camarades d’autres dangers. Nous étions en septembre 1940, la Deuxième guerre mondiale avait commencé.

to be continued…

Alexandre

1876

En 1876, à Houston, Texas.
Tard dans la nuit, quelqu’un marchait dans une petite ruelle mal fréquentée. La personne se dirigeait vers la maison des Cubish.
Le père Cubish était le shérif d’une sombre affaire. Cette famille était l’une des familles les plus riches du Texas. La femme du shérif était femme au foyer, elle s’occupait de ses deux enfants. Leur plus jeune enfant, une petite fille, avait cinq ans. Son frère quant à lui, était âgé de neuf ans. Les deux enfants adoraient jouer à cache-cache, ils se cachaient dans toute la maison matin, midi et soir.
Le vendredi 25 août vers 20h, l’assassin rentra dans la demeure. Il attrapa la femme Cubish par le cou et l’étrangla jusqu’à ce que son corps ne soit plus qu’un pantin inanimé. Il se dirigea vers le père et l’éventra d’un coup de poignard. Il vérifia toutes les pièces puis se dirigea vers l’étage.

– Cindy, cache-toi, j’ai entendu des bruits bizarres.
– D’accord, Tom.

L’assassin rentra dans la chambre des enfants, il vit le jeune garçon sur le point d’en sortir, s’approcha de lui et l’égorgea avec le même couteau qui avait servi à éventrer son père. Le sang de son frère gicla à travers la pièce et Cindy, cachée dans l’armoire entre-ouverte reçut le sang de son frère sur sa robe blanche. La tête de la petite fille tournait, tournait et soudain, elle s’évanouit.

Benoît Marina et Erjon

DIS SIRI

45 minutes avant

Après être restée au moins deux heures sur mon téléphone, je commence à avoir faim et je le pose sur mon lit. Je décide d’aller chercher quelque chose pour me le mettre sous la dent.

– Maman ? crié-je.

Aucune réponse. Je me dirige vers sa chambre, personne. J’imagine qu’elle n’est pas là. J’ai dû oublier qu’elle et mon père rentreraient plus tard aujourd’hui. Je me décide à prendre un verre de lait et trois petits cookies et j’allume la télévision. Quelques instants plus tard, le téléphone sonne dans la pièce d’à côté. C’est sûrement une annonce, ma mère ne m’appelle jamais sur le téléphone fixe. Il sonne plusieurs fois avant de s’arrêter brusquement. Mais contrairement à ce que je m’attendais, j’entends une voix :

« Allô ? Layanah ? Bon, je ne sais pas si tu m’entends mais je voulais juste te dire que désormais je t’appellerai sur le fixe, car je n’arrive pas à te joindre sur ton portable. On va rester encore un petit moment chez les Miller. Ah oui et sinon… »

Et là, plus rien. Je ne me préoccupe pas de ce qui vient de se passer mais je me demande quand même comment le fixe a pu être décroché si je n’étais même pas dans la pièce. Sûrement un problème dans le système. Je vais chercher mon téléphone portable qui est posé sur mon lit, dans ma chambre. Trois appels manqués. Deux de ma mère et un appel masqué. Siri, une application de commande vocale, enclenche directement ma messagerie pleine. Plusieurs messages vocaux ont été envoyés. Je les écoute puis j’entends une suite de mots insensés dictée par une voix mécanique :

– Juliett. Echo. Sierra. Uniform. India. Sierra. Lima. Alfa.

Zofia et Virginie

My body, my rules.

Comme tous les jours, je sors du boulot à 17h.
Je prends la rue principale.
J’ai peur.
Je redoute.
Deux sans-abris s’échangent des cigarettes dans un coin.
Je marche sur le trottoir sale à côté de la route.
J’entends quelqu’un crier derrière moi.
« Eh toi ! J’te b**** ! »
Je me retourne.
C’est encore ce gars. Et ses potes.
« Sale p*** ! »
Les gens se retournent pour voir à qui il a parlé.
Les larmes me montent aux yeux, mais j’ai l’habitude. C’est comme ça tous les jours.
Je continue à marcher.
Des hommes sifflent sur mon passage.
J’enrage. Je ne suis pas un chien !
Un garçon qui semble avoir quinze ans m’achève :
« Eh co*****, tu l’as mise pour moi cette jupe ?! »
Et voilà, tout ça à cause de ça.
Parce que je porte une mini-jupe.
Parce que je m’assume.

Aude et Nadia

Dans la peau d’une femme – Les injustices de la femme

Aujourd’hui, quand je me balade dans la rue, je ne me sens pas en sécurité car je sais, qu’à tout moment, je peux me faire agresser par un homme. Je risque de me faire insulter ou de me faire chambrer car je porte juste une jupe. Alors pourquoi les garçons peuvent-ils porter des shorts et nous pas de jupe? Pourquoi me faire traiter de P***? Parce que je montre un peu trop mes jambes? Je pense que je suis assez grande pour prendre mes propres décisions, car la femme est libre et ne doit pas se soumettre aux idées des hommes.
Elle ne devrait pas se faire battre à mort ou se faire violer. En Suisse, en moyenne, une femme meurt tous les quinze jours suite à des coups portés par son mari. Dans le monde, une femme sur trois se fait violer une fois dans sa vie ce qui correspond à un tiers des femmes.

Cela n’est pas juste, pourquoi les femmes devraient-elles toutes subir ces atrocités qui peuvent les conduire à la mort?

Ethan

Dans la peau d’une femme – Isabella Bird

D’après l’histoire vraie de Isabella Bird, une Écossaise aventurière qui a vécu de 1831 à 1904 et qui a rencontré une tribu hawaïenne. A l’époque Hawaï s’appelait les Îles Sandwich.

Ce matin, mon dos me fait souffrir plus que jamais. Dehors, j’entends le capitaine donner des ordres à son équipage: « Virez à bâbord! Plus de charbon dans la chaudière!… » Eh oui, je me trouve sur un bateau! Tout a commencé il y a à peine deux semaines. Comme d’habitude, je me suis rendue chez mon médecin en espérant qu’il ait trouvé un moyen de soigner ce mal de dos qui dure depuis près d’un mois. C’est alors qu’il m’a dit qu’il avait enfin trouvé le moyen de me guérir: partir faire un voyage jusqu’en Californie! Je me mets alors à la recherche d’un bateau qui pourrait m’y emmener… Je n’ai trouvé qu’un vieux vapeur hors d’âge. Mais n’ayant guère d’autre choix, je décide de quand même tenter ma chance et mon voyage commence. Mais, deux jours plus tard, j’ai eu si mal au dos que je finis par perdre goût à la vie.
Nous revoilà donc au début de notre histoire. Mon dos me fait si mal que lorsque un peu plus tard, un ouragan apparaît à l’horizon, je me dis juste « tant pis ».

***

Par miracle, je survis à la tempête. C’était comme naître une seconde fois. Après avoir échappé de si près à la mort, je ne me suis jamais sentie aussi vivante! Si bien que je décide de passer une longue escale aux îles Sandwich… c’est ici que j’apprends à faire du cheval. Quelque jours plus tard, je rencontre une tribu hawaïenne qui m’apprends plein de choses sur la nature et sur les îles Sandwich. Mais déjà le jour du retour approche et je dois faire mes adieux à la tribu. Je ne les remercierais sans doute jamais assez de m’avoir accueillie parmi eux. Quelques jours plus tard, je me retrouve à nouveau au port des îles Sandwich. Le voyage retour vers l’Écosse se passe sans encombre. Une chose est sûre, je ne suis pas prête d’oublier ce voyage!

Arthur