La page arrachée

Walter rentra alors dans la grotte humide et effrayante. Il se retrouva nez à nez avec le loup. Il avait des yeux couleur émeraude qui brillaient dans l’obscurité de la grotte. L’animal avait également un pelage soyeux et des griffes et des crocs qui intimaient le respect. Walter, à la fois exalté et impressionné par le mammifère se trouvant devant lui, osait à peine respirer. Le jeune garçon s’attendait au pire. Qu’allait faire le loup?
Allait-il l’attaquer, le manger? Mais le loup ne bougea pas, il se contentait de regarder le garçon de ses yeux bleus. Et le garçon comprit vite pourquoi: l’animal était blessé au flanc gauche. Walter s’approcha lentement du loup. Curieusement, le mammifère ne bougea toujours pas. Le garçon n’était plus qu’à trente centimètres de la tête du loup. Quand Walter sortit de sa poche un bandage pour soigner le carnivore, le loup se laissa faire. Walter, stupéfait, soigna l’animal. Quand il eut fini, le loup lui sourit et Walter sortit de la grotte suivi du mammifère …

Arthur

La page arrachée

sont venus à la maison. Je suis caché dans mon armoire, une lampe-torche à la main, je suis mort de peur. J’entends maman hurler, il faut que j’aille la voir, je serai vite de retour.

20 août
C’était bizarre; maman pleurait, assise sur le sol du salon. Elle m’a tendu une étoile et m’a dit de l’épingler à ma chemise. Elle s’est remise à pleurer et m’a renvoyé dans ma chambre. J’ai peur, je crois qu’il y a quelque chose d’anormal.

22 août
Cher journal, ça fait deux jours que je ne t’ai pas écrit. Maman et moi étions très occupés, nous avons commencé à creuser un trou dans le mur derrière l’armoire. Elle dit qu’il y aura peut-être des hommes qui reviendront à la maison, si ça arrive je devrais m’y cacher. Et que si maman partait avec ces hommes je ne devrais pas m’en faire, elle reviendrait vite.

23 août
Aujourd’hui des hommes sont venus à la maison alors j’ai couru me cacher derrière l’armoire, j’y suis encore même s’ils sont partis. Je vais sortir, je te donnerai des nouvelles.

23 août
Maman m’a dit qu’on avait gagné un voyage à Auschwitz et que le transport en train serait gratuit! Je vais …

Benoît

La page arrachée

PLUS VITE, PLUS VITE !!! hurle une voix dans ma tête. Je cours, cours à m’en arracher les poumons. Le vent glacé fouette mon visage rougi par l’effort. Je continue à courir, plus vite que je n’ai jamais couru. Un point de côté me déchire le ventre mais je ne m’arrête pas. Sinon il va me rattraper. J’arrive sur la route, je traverse sans me poser de questions. Une voiture me frôle en klaxonnant ce qui me pousse à aller encore plus vite. T’ARRÊTE PAS !!! me dis-je à moi-même. Ma gorge est asséchée, elle me brûle, me fait souffrir. Mes jambes faiblissent. Je tousse, ça fait mal. Mes jambes ralentissent. NON, PAS MAINTENANT ! Des larmes coulent sur mon visage, brûlant mes joues. Mon ventre se serre de douleur. Je n’en peux plus… Soudain, une main m’attrape et me fait me retourner. NON ! Je vois son visage balafré. Sa main armée se dresse. Je pleure, mes jambes ont juste envie de s’écrouler. Je hurle, crie désespérément. Puis, plus rien.

Aude

Alzheimer

Ce nom ne signifiait rien pour moi avant que mon grand-père ne soit confronté à cette terrible maladie. Ça a commencé par de petits oublis sans grande importance. Toutes ces absences sont devenues de plus en plus inquiétantes. Et puis, quand il a commencé à essayer de téléphoner avec une calculatrice, à mettre un kilo de sel au frigo ou à oublier le nom de son amie, ça devenait de plus en plus grave. Lui ne se rend compte de rien, il a juste envie de rester tranquille chez lui et dans son jardin. Mais un jour, on va devoir le mettre dans un EMS et j’ai peur qu’il ne le supporte pas.

Avec mes parents on parle de ses oublis en rigolant (pour ne pas pleurer) mais moi je n’ose pas leur dire que cela m’inquiète.
Alors, j’ai écrit ce texte pour leur expliquer qu’à chaque fois que je vais le voir, j’ai peur qu’il oublie qui je suis et tout simplement, qu’un jour, il ne soit plus là.

Mathilde

la Pendaison

Il y a des personnes qui sont joyeuses dans la vie tous les jours. Elles rigolent, elles vont bien, elles sont en pleine formes, elles ont un travail et elles sont fières de leur vie.
Mais il y a des gens qui sont plongés dans le mensonges .
Ils n’ont pas de vrais amis. Ils se demandent si ils sont importants ou pas dans la vie d’autres gens.
Ils n’ont pas assez d’argents pour se payer de vrais vêtements. Ils sont enfermés dans leur appartement. Ils viennent dans les déchets, ils ne sortent que pour acheter de la drogue. Leur seul soutien .
Ils voient un grand fossé qui se creuse entre eux et la vie sociale. Ils passent leur vie dans un trois pièces en train de regarder leur téléphone.
Ils reçoivent un message de leurs parents le message qui dit
« Nous sommes désoles de t’annoncer que ton grand-père est mort. »
Toutes les choses s’accélèrent, ils se souviennent qu’ils ont une corde et un tabouret. Ils se disent qu’ils ne servent à rien et que le monde irait mieux sans eux et le moment fatal arrive: la pendaison .

Pascal

Fabrique de chocolat

Le lundi du Jeûne, mes parents, des amis et moi sommes allés à une fabrique de chocolat.
Nous commençons à visiter le musée et c’est très intéressant.
Quand tout à coup nous voyons quelque chose qui attire notre attention… Une fontaine de chocolat ! Il y en a une avec le praliné et une avec le chocolat qui va autour du praliné. Miam! On peut en prendre autant qu’on veut. Après avoir mangé beaucoup de chocolat, nous continuons la visite. On peut faire des photos, dessiner et faire pleins d’autres activités. À un moment donné, tout le monde part un peu plus loin sauf l’ainée du groupe et moi. Nous nous regardons et nous courons en direction de la fontaine et nous recommençons à manger. Les parents ne nous ont pas démasquées.
Ensuite, quelqu’un nous montre comment les machines marchent mais avec une mini machine et à la fin, elle nous dit qu’on peut manger autant de chocolat qu’on veut car on est les derniers à visiter la fabrique. Mais nous n’avons plus faim et nous devons rentrer à la maison car demain il y a école.

Virginie

La Flemme

Vu que nous avons la flemme de faire des rimes, nous allons faire un texte sans rimes.

La flemme est plus forte que tout, elle envahit le monde.
Ça empêche de faire des chose utiles, comme…
Bah j’ai la flemmmmmmmme !!!!!

Nadia et Virginie

Edma

Ma meilleure amie, tu as toujours été là pour moi dans les meilleures moments tout comme dans les pires. Ça fait maintenant bientôt trois ans qu’on se connaît et qu’on est ensemble. On a toujours beaucoup rigolé toutes les deux. Surtout à Europapark, au chalet, dans la piscine…
Tu te rappelles dans le Bluefire et le Silver Star quand nous nous serrions super fort la main tellement nous avions peur? Mais une fois ces attractions finies, nous étions super fières de nous. À l’Île d’Yeux, nous avions peur sur le catamaran alors on essayait de se rassurer et nous croyions que nous allions y rester. Et notre anniversaire à deux c’était incroyable. Bref tu es ma meilleure amie et j’espère que nous serons toujours meilleures amies pendant des années et pour toujours et j’espère que un jour nous serons de nouveaux dans la même classe.

Pour Edma de Emma j’espère que tu aimeras mon texte.

Un manque

Tard la nuit je reste réveillée, je pense à toi, je compte les étoiles qui sont dans le ciel. Je me demande toujours pourquoi t’es parti? Pourquoi tu es pas resté près de moi quand j’en ai besoin? J’attends toujours ton message, ce message qui va changer mon humeur ou un appel, je veux tellement écoutée ta voix, ta voix qui me manque tellement. Je regarde le ciel, ce ciel rempli d’étoiles. En pensant à nous, à toi, je me dis: pourquoi t’es parti? Pourquoi t’es pas resté? Je n’aurais pas de réponse à mes questions, t’es parti maintenant, tu ne vas plus revenir et mon manque comblerait le vide que j’ai en moi.

Yona

Nouvelle vie

Comme à son habitude, le chat se baladait au bord de la plage. Il repensait à sa petite vie de chat. Ce chat n’avait pas de prénom. Il avait été abandonné… Mais en rêvassant, sa patte se coinça dans le sable.

« Ne bouge pas. Je vais te sortir de là », dit un jeune homme en s’approchant du petit chat.

Le chat ne bougea pas et le jeune homme l’aida.

« Tu n’as pas de collier… T’es trop mignon. Je ne peux pas te laisser seul », dit-il en prenant le chat dans ses bras.

Et il partit vers un groupe de garçons. Le chat était figé mais il se sentait bien avec ce garçon dont il ne connaissait pas l’identité.

– Regarde Jin ! Il est mignon n’est-ce pas ?
– Ohhh… Il est trop chou !
– S’il te plait, on peut le prendre avec nous ?
– Hmm… Je ne sais pas, Jimin .

« Donc il s’appelle Jimin. Prénom très original », pensa le petit chat.

– Mais Jin regarde, il est mignon, seul et abandonné…
– Bon d’accord. Jimin.

Le chat qui se nomme maintenant Lucky, se sentait enfin heureux d’avoir une famille composée de sept garçons. Une nouvelle vie commençait pour lui.

Jess