Une carte du jeu Les Colons de Catane.

J’ai 10 ans, je suis avec ma famille dans une maison de vacances au Sud de la France et nous commençons à jouer aux Colons de Catane. Le jeu prend du temps à démarrer et chacun reçoit des cartes. Un par un, chaque membre de ma famille lance les deux dés. Après plusieurs tours, je commence a être proche de la victoire. Il me faut encore un tour pour gagner et c’est à ma soeur de lancer les dés, elle fait sept et elle a le droit de prendre une carte à une personne de son choix. Ma soeur veut, comme par hasard, me voler une carte. Elle est en train de tirer la carte qui me ferai gagner. Moi qui ne veux pas qu’elle me prenne cette carte, je m’enfuis en courant dans tout le jardin avec cette carte qui me fera gagner. Je cours et ma soeur me rattrape. Elle me griffe et me crie dessus. Elle arrive à me prendre la carte. Je reviens à table. S je n’ai pas gagné au jeu, j’ai gagné le fait d’être puni et de devoir faire la vaisselle tous les jours. Et maintenant, à chaque fois que je vois cette carte, je me souviens de cette histoire.

Pascal

L’employé

Tous les matins c’est la même chose
Un homme se réveille
Il se lève
Il s’habille
Il ouvre la fenêtre
Il fume une cigarette
Il mange des restes
Il se brosse les dents
Et finalement,
Il l’aperçoit.
Il aperçoit une personne d’une mine sombre
Il aperçoit une victime de la fatigue
Il aperçoit son reflet
Soudain, un poing se fracasse sur une surface,
un miroir se brise,
Et un homme part travailler
Tous les matins c’est la même chose.

Daniel

Le bracelet élastique

J’ai neuf ans, je suis en Chine, dans ma résidence. Ma meilleure amie, Amira, est à côté de moi, on rigole ensemble en allant avec sa mère à la supérette. On arrive dedans, et sa mère, Limi, nous fait signe de venir vers un coin du petit magasin.
— Come here !
(— Venez par ici ! )

Amira et moi y allons ensemble, et quand nous arrivons, Limi nous montre quelque chose en souriant :
— Look theses bracelets ! It’s so cute !
(— Regardez ces bracelets ! C’est trop chou !)

Limi nous montre des petits bracelets élastiques de différentes couleurs. J’ai tout de suite aimé ces espèces d’élastiques. Spécialement le jaune fluo.

— Do you want one ? demande la mère d’Amira.
(— Vous en voulez un ?)

— Yes, thank you very much ! m’exclamé-je.
(— Oui, merci beaucoup !)

Je suis ravie. Je prends le bracelet jaune tandis qu’Amira prend un de la même couleur mais plus transparent. Je souris. J’aime beaucoup Amira, je l’ai rencontrée ici, en Chine, on est voisines, et rien ne peut nous séparer. On rentre ensemble chez elle, avec nos nouveaux bracelets magnifiques. Pour moi, ce bracelet représente mes délires avec Amira, mes amies de l’école, ma maison ici, la Chine, quoi. J’adore ce bracelet, j’adore la Chine, j’y suis tellement heureuse.

Six mois plus tard
Je suis dans mon lit, je pleure. Je ne veux pas y aller, je ne veux pas, je ne veux pas ! Mes parents nous a annoncés, il y a deux semaines qu’on rentrait en Suisse. Quand on m’a dit ça, je me suis d’abord pétrifiée, puis j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Ma mère m’appelle en bas, elle me dit que le chauffeur nous attend. Non, je ne bougerai pas, pas question ! Ma mère monte les escaliers, marche dans le couloir, entre dans ma chambre et me dit qu’on doit se dépêcher. Je m’accroche à mon oreiller et regarde mon bras. Le bracelet y est toujours. Je pleure à nouveau. Ma mère me tire le bras et me fait lever de mon lit. Désespérée, je prie pour que quelqu’un fasse quelque chose. On s’apprête à m’arracher ma vie en Chine. Ce que j’ai de plus cher. Je ne veux pas y aller ! Je ne verrai plus jamais mes amies, ma maison, mon école, Amira. Ma mère me pousse gentiment et je descends les escaliers. Mes joues sont trempées. Je sors de la maison, pour la dernière fois, et regarde mon bracelet fétiche. Jamais je ne m’en séparerai.

Aude

Ce Matin

7 heures
J’ai mis
Ma veste
J’ai mis
Mon sac sur le dos
Et je suis partie
J’ai attendu au coin de la rue
Et elle est arrivé
On est parties
Sans se parler
Sans se regarder
La neige tombe
Les voitures passaient
Toujours pas un seul mot
Entre nous deux
Arrivées à l’école
Elle m’a dit « SALUT ».

Anna

La Dent

Je vais chez le dentiste la boule au ventre, je stresse car il va m’arracher une dent. J’arrive dans la salle d’attente, le dentiste dit mon nom et je vais m’assoir sur la chaise. Je le vois qui prépare ses instruments pour arracher ma dent. Il arrive avec une seringue, il me la plante une fois dans le palais et une fois dans la gencive, ça fait mal, j’ai les larmes au yeux puis je ne sens plus rien, alors le dentiste prend sa pince qui fait « klac klac » et me prend la dent en tirant tout doucement pour me la retirer, ça fait mal. Je sens le sang dans ma bouche, je mets ma langue dessus et puis j’entends le dentiste dire  « Et voila, c’est fait, un petit cadeau de la petite souris ». Je suis un peu rassuré, puis nous repartons avec mon père chez moi. Trois jours après, je vais chez l’orthodontiste et le médecin me dit que le dentiste s’est trompé de dent. Alors il faut que j’y retourne pour que le dentiste puisse m’enlever la bonne dent. Là, dans ma chambre, je tape mon coussin en pensant que c’est le dentiste.

Louis

Mon vélo sans pédales

Je n’ai pas encore quatre ans. Ce matin, comme il fait beau, je vais jouer dehors avec mon vélo sans pédales. J’ai un barbecue fixe en béton. J’aime bien aller vite, alors je pousse sur mes jambes pour prendre le plus de vitesse possible. Mais à un moment, je n’arrive plus à freiner. Je me rapproche de plus en plus du barbecue et à un moment… je termine dans le barbecue avec ma main droite. Le sang commence à couler, j’ai mal, je pleurs. Camille, qui est notre fille au pair, me prend et m’amène dans la salle de bain. Pendant qu’elle va chercher des bandages, sa mère reste avec moi. Ses parents sont venus lui rendre visite chez nous.
J’ai tellement mal que je commence à vomir. Camille revient et elle appelle mes parents. Elle est très paniquée car elle ne sait pas comment gérer cette situation. Camille et sa mère me mettent du désinfectent et elles me mettent un gros bandage autour de la main. J’ai une énorme plaie mais, petit à petit, de jour en jour, ça va mieux. Ça a pris environ un mois pour guérir. Mais maintenant ma main va très bien et je peux de nouveau écrire, heureusement car sinon je n’aurais pas pu vous raconter cette histoire aujourd’hui.

Alexandre

La faim

C’est l’histoire d’une petite fille qui avait peur du noir. Mais, un soir, la fillette a faim, très faim. Elle réfléchit pendant un petit moment pour savoir si elle osait aller à la cuisine. Mais finalement elle s’était dit que c’était trop dangereux, qu’elle risquait sa vie, qu’elle pouvait tomber dans les escaliers et que, en plus, il y avait son petit frère qui était juste à côté. Il dormait paisiblement.

Il était tellement chou, elle le regarda, se rapprocha et lui chuchota à l’oreille:« Tu es si délicieux à regarder. Est-ce que tu serais aussi délicieux si je te croquais? »

Et là, un cri retentit… du sang dégoulina sur le tapis, il ne restait que des os sur le lit…

Anastasia

La fleur magique – 2

La petite fille alla au village en gardant précieusement la fleur, cachée dans sa poche. Elle rentra dans la maison et vit son grand-père tomber quand il fit une crise cardiaque. La fillette l’emmena sur le lit.
Sa grand-mère venait de rentrer à la maison, en paniquant. Elle appela vite un docteur.
Le docteur arriva et regarda la santé du grand-père .
Il dit:
– Je suis désolé, votre mari est malade.
La grand-mère ne le crut pas du tout.
Elle dit:
-Ce n’est pas possible !
La petite était derrière la porte de la pièce où se trouvaient sa grand-mère et le docteur. Elle entendit toute la conversation en réfléchissant à ce qu’avait dit l’esprit : elle avait la fleur magique.
Elle alla dans la cuisine préparer de l’eau chaude dans un bol et elle mit dans l’eau cette fleur magique qui permet de guérir toutes les maladies.
La fille interrompit la conversation en disant qu’elle avait trouvé un bon remède contre la maladie. Le grand-père prit le bol chaud avec la fleur magique et tout à coup, le remède fit effet: il illumina toute la pièce et le grand-père fut tellement content et heureux, qu’ils vécurent encore longtemps ensemble dans cette petite maison.

Naomy

La neige

Quand on était petits, la neige c’était la chose la plus merveilleuse. On sortait avec nos amis, on faisait des igloos, on faisait des bonhommes de neige et de la luge.
Maintenant, nous ne sortons plus, nous restons chez nous au chaud.
La seule chose qu’on veut c’est que ce soit le printemps.

Leana