Si seulement aujourd’hui était un jour normal. Si seulement Adalyn n’avait pas reçu ce message. Ce message, d’un numéro inconnu qui s’était affiché sur son téléphone.
« Bonjour, Adalyn. Je te vois. Je sais qui tu es. Si tu ne me crois pas, regarde ton volet… »
Si seulement la jeune fille n’avait pas trouvé un couteau planté sur son vieux volet en bois. Un couteau tranchant, la lame dégoulinante d’un liquide rouge visqueux. La nuit était venue. Et si seulement Adalyn n’avait pas vu la main se plaquer contre sa fenêtre. Si seulement elle n’avait pas senti une ombre s’approcher d’elle et la saisir. Si seulement la jeune fille n’avait pas senti cette main sur sa gorge qui serrait, serrait, jusqu’à ce qu’Adalyn tombe dans les ténèbres. Si seulement ça n’était jamais arrivé.
Aude