Jour 2
Ce matin, j’ai péniblement descendu les escaliers menant au petit déjeuner. Les courbatures que j’avais acquises durant la nuit torturaient mes jambes et mes bras. Dès lors que je suis entrée dans la salle à manger, j’ai entendu les plaintes fuser de la bouche de mes camarades de foyer. Ils désapprouvaient le fait qu’ils doivent rester au foyer au lieu de passer la quarantaine avec leurs proches.
J’étais la seule qui ne pouvais pas se plaindre car j’avais l’occasion d’aller chez ma mère le soir même.
Anaïs