Tu te souviens de ce miroir dans ta chambre? Celui que tu as retiré, la semaine dernière. Tu devrais le remettre vite. Ton reflet me manque. j’adorais t’observer et te regarder dormir!
Melissa
Tu te souviens de ce miroir dans ta chambre? Celui que tu as retiré, la semaine dernière. Tu devrais le remettre vite. Ton reflet me manque. j’adorais t’observer et te regarder dormir!
Melissa
Aimer et se battre.
Je ne peux imaginer un monde sans toi.
Je serais si perdue, si tu me laissais seule.
Tu étais enfermé, dans la salle de bain.
Allongé sur le sol, quand je suis arrivée.
Je te tire, pour sentir battre ton pouls.
Peux-tu m’entendre hurler: « S’il te plaît ne me quitte pas »
Tiens bon, reviens, j’ai encore besoin de toi.
Laisse-moi t’aider et prendre ta main, je vais arranger ça.
Tiens le coup, j’ai encore besoin de toi…
Je ne veux pas t’abandonner.
Je sais que je n’ai pas cette force.
Je veux juste t’entendre dire: « Chérie, ne me laisse pas tomber et tiens moi la main ».
Melissa
Tu étais mon soleil. Tu étais ma terre, mais tu ne savais pas à quel point je t’aimais, non, alors tu as tenté ta chance en me trompant, et en faisant d’autres projets sans moi… Mais je parie que tu ne savais pas que tout ça s’écroulerait. Donc tu essayes en vain de revenir. Maintenant il n’y aura plus de chance entre toi et moi, il n’y en aura plus jamais et ça ne m’attriste pas! Tu m’as dit que tu m’aimais… Pourquoi m’as-tu laissée seule? Maintenant tu me dis « j’ai besoin de toi, reviens. » Maintenant c’est ton tour de pleurer, pleure comme tu n’as jamais pleuré, souffre comme moi j’ai souffert.
Melissa
Personne ne devrait être seul,
Se réveiller seul, sourire seul.
On a tous besoin de quelqu’un,
Quelqu’un qui marche à nos côtés,
Qui nous suit, nous conduit.
Cette règle de trois
La famille, l’amour, l’amitié,
Ces trois richesses assemblées
Construisent un long chemin
Pour nous offrir un lendemain,
Un soutien précieux
Qui nous rend heureux…
Chiara et Tina
Basingstoke, Jeudi 22 octobre 1914
Cher Mr Keynes,
Je suis heureuse de recevoir de bonnes nouvelles de votre part. Je ne voudrais pas vous accabler d’un problème qui n’est pas le vôtre, mais sachez que l’état de mon père se détériore de jour en jour. Même si les chances sont faibles, je continue de prier pour lui.
Ce matin, je cuisinais vos biscuits préférés et mes pensées étaient auprès de vous. Je nous imagine souvent au sommet de la montagne Liathach dans le cottage de mon enfance, où nous prenons le Tea Time loin de toutes guerres et horreurs. Malheureusement, ce petit coin de paradis s’évapore au moment où les Shortbreads sont cuits. Je me languis de vous. J’espère que l’on vous donne assez de nourriture pour apaiser votre appétit. Ici, la nourriture se fait rare. Mais grâce à ma soeur Marie qui est en pleine croissance et à mon père malade, nous profitons de deux oeufs et de 100 grammes de farine en supplément.
Qu’importe le temps de notre séparation, je vous demande seulement de me revenir en bonne santé.
Votre adorée, Katherine Wilson
Enfant, et surtout depuis la mort de mon père, je n’arrivais pas à dormir. Il faut dire que lorsque je me couchais, ma mère, après m’avoir bordé et souhaité bonne nuit, avait une habitude qui me dérangeait. Elle vérifiait discrètement par la porte de ma chambre, si j’étais éveillé. Seulement, je ne voyais qu’une ombre tordue qui me donnait froid dans le dos. Un jour je décidai de lui en parler. Elle me dit que je n’avais pas à avoir peur. Le soir même elle resta jusqu’à que je m’endorme. J’étais dans les bras de ma mère, elle s’était déjà endormie, j’étais sur le point de fermer les yeux quand j’aperçus la même ombre tordue…
Melissa
Chère Melissa,
Je t’écris cette lettre pour te dire que je ne suis pas mort. Je sais, c’est bizarre de te le dire comme ça, même la lettre en elle-même est insensée. Mais c’est la vérité, je suis toujours là, à quelque mètre de toi. Je ne peux pas te mentir, tu as toujours été ma nièce préférée, car l’amour que tu donnes aux personnes de ton entourage est exceptionnel. Avec toi, on voit tout en rose, avec toi, la vie semble plus facile. Tu me faisais oublier mes soucis qui me rattrapaient à grands pas. Je me sentais enfant auprès de toi, tu m’as laissé la chance de revivre ma jeunesse. Mais je ne t’écris pas pour que tu te souviennes de tout cela, puisque je sais que tous ces souvenirs sont en sécurités et que tu y penses à chaque instant. Je te connais par coeur. Je m’adresse à toi dans cette lettre, car tu as le droit d’avoir des explications concernant ma disparition. J’ai vraiment fait un accident de voiture, le 20 Novembre 2013. C’était la bonne occasion pour m’enfuir et laisser tous mes problèmes derrière. Donc, avant que la voiture ne prenne feux, je me suis enfuis et j’ai changé mon identité. J’avais trop de dettes. Comment ai-je pu inventé cette mort, le jour de ton anniversaire? Je crois que j’ai été trop égoïste ce jour-là. Voilà, sache que je suis prêt de toi, même si quelques kilomètres nous séparent… Je t’aime de tout mon coeur. Quand mes problème seront réglés je te promets de revenir, pour qu’on rattrape le temps perdu. Promets-moi une chose: quand je reviendrai, ne t’excuse pas pour ce que tu m’as dis au téléphone, la dernière fois qu’on s’est parlé. Je ne t’en veux pas, mon petit canaris!
PS: On jettera des oeufs sur les passants, comme au bon vieux temps. Tonton pense très fort à toi, t’aime et t’aimeras jusqu’à l’infini.
Tonton Haris.
Vous partez en vacances,
C’est la même langue quelle chance,
Vous voulez un café,
Vous allez commander,
Mais soudain le serveur,
Vous dit d’un air moqueur :
« Vous n’êtes pas d’ici ! »
Et puis il vous sourit,
Alors vous acquiescez,
« Laissez-moi deviner,
Vous êtes sûrement vaudois ! »
Vous ne répliquez pas,
Vous demandant comment,
Votre très bel accent,
Aurait pu vous trahir,
On dirait sans mentir,
Que votre chère partie,
Avec ses blablateries,
S’est laissée découvrir,
Vous dites avec soupir :
« Monsieur vous allez rire,
ça pourrait être pire,
Car en vous entendant,
Croyez-moi simplement,
Je préfère totalement
Le mien c’est évident ! »
Loïs