Perdre quelqu’un

Perdre quelqu’un. Ce sentiment de vide, de manque. Cette douleur qu’on voudrait qu’on nous retire comme une maladie qui se soigne seulement avec le temps.

Je n’ai jamais perdu quelqu’un qui est parti dans l’au-delà, mais j’ai vu de nombreuses amitiés s’en aller.

Pourquoi a-t-on l’impression d’être abandonné, d’avoir été trahi?

Ressentir cette place vide, qui attend une autre arrivée dans notre vie peut-être meilleure, mais ne sera jamais la même, car chaque être est unique.

Eva

Le journal d’Hugo® (06)

Le jeudi 25 septembre 2014

 

Aujourd’hui, je me réveille en pleine forme. Je prends le même bus que hier, il n’y a personne. J’arrive à l’école, personne, à l’arrivée des autres, j’ai le droit à la même vanne que hier. J’ai commencé à parler à Rudolph, il a 2 ans de plus que moi, je le trouve très sympa. À midi, je rentre manger à la maison alors que tous mes camarades de classe mangent à la cantine. À la fin des cours, Rudolph me propose de manger demain avec lui à la cantine, ça tombe bien car j’habite très loin de l’école. Je demande à maman, elle est d’accord. Je suis très content. Ce soir, mon frère regarde la télé, mais malheureusement à cause de mon heure de colle maman me l’interdit. J’oubliais, c’est ça qu’il y avait dans le carton : une télé. Oui, j’ai pleuré pour une télé. Je me réjouis d’aller manger avec Rudolph, et je vais me coucher avec le sourire.

Le journal d’Hugo® (05)

Mercredi 24 septembre 2014

 

Je me réveille comme d’habitude sur le plancher, mais cette fois 30 minutes plutôt car hier je suis arrivé en retard à l’école. Il n’y a personne dans le bus, personne dans la cour. Finalement, les garçons de ma classe arrivent à leur tour et me disent :

“Alors Hugo, t’es tout seul?“

J’ai tout de suite compris qu’ils faisaient allusion au youtubeur HugoToutSeul. Ils reprennent la parole :

“Bref…, ça ne change pas de d’habitude.“

Un autre dit en rigolant :

“Ah! désolé Hugo, mais c’est la vérité qui blesse.“

Puis, la sonnerie retentit et annonce le début des cours. Aujourd’hui, rien à déclarer. Je rentre à la maison pour manger, j’ai congé l’après-midi, évidemment vu que c’est mercredi. Je suis content car les nouveaux meubles ont été livrés. Nous passons le reste de l’après-midi à décorer l’intérieur. Après le souper, je monte me coucher comme mon frère, mais maman nous appelle pour nous donner une grosse boite, elle dit : “Ouvrez-la!“, mon frère et moi nous nous regardons, nous courons jusqu’à la boite, en l’ouvrant, j’ai les larmes aux yeux.

à suivre…

Le journal d’Hugo® (04)

Mardi 23 septembre 2014

(J’ai changé les dates vu que j’avais tout décalé, c’est pas de ma faute si maman n’achète pas de calendrier)

Comme d’habitude, je me réveille sur le plancher, en ayant mal au dos. Aujourd’hui, il n’y a plus rien à manger, puis je loupe mon bus et il y en a un chaque demi-heure. Ma journée commence bien! J’arrive donc en retard de 20 minutes! Quand j’entre en classe le prof me crie dessus et dit:

– Comment c’est possible d’arriver 2 jours de suite en retard!?

Je réponds:

– Euuuuuuh…

Le prof me dit:

– Tu n’as pas d’excuses, ça veut dire que tu as séché les cours, tu es collé!

Je vais m’asseoir comme d’habitude à côté de Rudolph, les larmes me montent aux yeux, en plus tout le monde se moque de moi, ce qui me rend encore plus triste et gêné. Cette matinée s’est vraiment mal passée. De retour à la maison, mon petit frère me demande pourquoi je suis rentré plus tard que d’habitude à la maison. Je lui dis la vérité. Il commence à me dire quelque chose d’incompréhensible :

– Mamangren… gren…gren…der…t…t…oi!

J’ai compris seulement au retour de Maman ce qu’il voulait dire: maman gronder toi.

Et en effet, elle m’a grondé, et oui, pas qu’à moitié! J’ai été puni toute la soirée. Je vais me coucher sans manger et pour la quatrième fois par terre.

Le journal d’Hugo® (03)

Le lundi 25 septembre 2014

 

Ce matin, je me réveille très tôt car il me faut trente minutes en bus pour aller à l’école. J’y arrive enfin, il y a trois grands bâtiments, à la sonnerie je ne sais pas où aller. J’arrive donc avec 5 minutes de retard. En entrant tout le monde me dévisage, le prof me gronde dès la première heure. Il me demande de me présenter, je deviens tout rouge. Je dois aller m’asseoir à côté d’un certain Rudolph qui à l’air plus grand que moi en âge comme en taille. Je rentre à la maison triste et déçu, aujourd’hui je n’ai pas fait de connaissances. Maman me demande pourquoi j’ai l’air déçu, je lui raconte ma journée, elle me réconforte en me disant qu’au fil du temps je me ferai des amis mais je suis quand même triste car au jour d’aujourd’hui je n’ai aucun ami. En plus je vais encore dormir par-terre.

Le journal d’Hugo® (2)

Le dimanche 24 septembre 2014

Cette nuit j’ai dormi par terre, je me réveille très fatigué. Bon, je n’ai jamais passé une aussi mauvaise nuit mais je pourrai bientôt dormir sur un vrai lit, (pas sur un matelas de camping). En allant prendre mon petit-déj, je vois par la fenêtre le voisin d’en face sortir de sa villa avec une magnifique limousine. Bon, je suis jaloux mais je l’avoue. Aujourd’hui, maman m’a dit qu’on allait acheter des nouveaux meubles et faire le ménage, bon super je sens que je vais m’amuser! Nous allons en ville car j’habite à la campagne. En ville, on se dirige vers une brocante. Bon, il n’y a que des vieux meubles abimés et moches mais je ne pense pas que maman va les acheter. Maman les achète quand même donc je m’énerve :

– Maman pourquoi on achète ces vieux machins ?

Elle m’dit qu’on va refaire la peinture. On rentre et on s’attaque au ménage, c’est plus sale que sale, c’est pas possible qu’il y ait plus de poussière. Il nous faudra le reste de la journée pour faire le ménage. Demain, c’est mon premier jour dans ma nouvelle école. Maintenant, je vais dormir, bon toujours par terre, mais dans la propreté cette fois.

Le journal d’Hugo (1)

Le samedi 23 septembre 2014

Aujourd’hui, je déménage dans une maison que je n’ai jamais vue. Le voyage est très long, en plus mon frère m’embête jusqu’à la fin. Bon, je la vois enfin, cette maison a une piscine creusée, elle est immense, elle possède même un terrain de basket,… bref, elle est magnifique. Bon, même si le voyage a été très pénible, il en vaut vraiment la peine. Nous nous arrêtons et je vois un grand cabanon à deux étages, mais bon, cela ne m’étonne pas vu la taille de la maison. Nous nous dirigeons vers celui-ci qui n’est pas très beau. Je demande à maman:

– Pourquoi visitons nous en premier le cabanon ?

Maman me dit :

– Ce n’est pas un cabanon, c’est notre nouvelle maison.

Je rigole :

– Très bonne blague maman !

Elle me répond d’un air très sérieux :

– Ce n’est pas une blague, c’est notre nouvelle maison.

Bon, cette maison est vraiment toute petite et très sale mais il va falloir s’y faire. Le pire, c’est qu’il n’y a pas de meubles, je comprends que je vais devoir dormir par terre. Bon, cette journée a très mal commencé mais elle ne pouvait pas plus mal se terminer.

Le respect

Le respect est un truc qui des fois peut mourir car tout le monde n’arrive pas à le maîtriser. Il y a certaines personnes qui tuent le respect en étant vulgaires, violents, en faisant de petits commentaires qui peuvent être mal pris.

Et puis il y a aussi le respect de la nature qui est aussi important que le respect d’une personne.
Ça veut dire de ne pas jeter trop de déchets dans les forêts, de ne pas couper les arbres, éviter le gaspillage.

Je trouve que je suis quelqu’un de respectueux surtout avec les personnes âgées, parce que je pense qu’il faut les respecter plus car ils sont plus grands et qu’ils ont plus d’expérience de vie.

Félix et Narek

Sans titre

Quand je te vois, je me sens en sécurité. Quand je te touche, je suis content. T’es comme le rayon de soleil qui illumine ma journée. T’es belle et stylée. T’es comme ma femme. Tout le monde aimerait t’avoir, mais tu n’es qu’à moi. Tu as un charme magnifique. T’es resplendissante. Même si tu es un peu énervante. Sans toi, dans ma vie, je ne sais pas ce que je deviendrais, même si les gens t’insultent et disent n’importe quoi sur toi. Même si ton pire ennemi te soule. Moi, je te fais confiance et je sais que même si tu fais des erreurs, tu pourrais devenir parfaite.
Mais je crois que toi et moi ça serait pour une courte durée car plus les semaines passent, plus j’entends des choses mauvaises sur toi et je me dis que ça ne sert à rien d’être avec toi si c’est pour ramasser les insultes des gens. Au moins j’ai essayé de te faire changer mais tu n’as rien voulu entendre. Du coup toi et moi, on s’arrête là. J’espère que tu pourras trouver quelqu’un qui pourra te changer.

Godwin

Leçon de famille, leçon de vie

Cher Papa,
Toi qui a mis de côté le meilleur pour en garder le pire.
Moi qui ne suis qu’une partie de ta vie qui s’efface et se brise peu à peu.
Moi qui ne suis qu’une heure dans ta triste journée qui s’écoule plus vite qu’un battement de cils.
Nous qui ne sommes qu’une partie de ces journées qui s’éternisent lors d’une dispute.
Nous qui ne sommes qu’une partie de cette vie qui défile lors d’une prise de rides.
J’ai dû te voir plus de fois que je n’ai d’amour à ton égard.
Sur les jours qui se sont désormais écoulés, combien de temps t’ai-je vu ?
Sur les jours qu’ils restent à venir, combien de temps te verrai-je ?
Toi qui n’as sûrement pas le bon rôle dans ce jeux, moi qui ne suis qu’un futur pion en échec.
Toi qui chaque jour écris, moi qui chaque jour m’efface.
Désormais sans toi, désormais seul, j’ai donc compris que ce qui s’écrit ne s’efface pas.
Donc j’écris, j’écris à n’en plus penser, à n’en plus aimer, à n’en plus effacer, pour que ce texte ne soit pas qu’un brouillon, pour que ce texte ne soit pas écrit en vain, pour que ce texte ne soit pas qu’une future page tournée de ce livre qu’est la vie.

Lorenzo