Les lunettes

Dans cette grande maison, affalé sur le canapé à côté de ma grand- mère, je plisse les yeux pour essayer d’apercevoir la question écrite en bas de la télé.

-Ah ! Je sais, c’est les Etats-Unis ! s’exclame ma grand-mère.

Elle est trop forte. A chaque fois, elle trouve la réponse avant même que l’homme devant le gros bouton rouge ne bouge ses lèvres. Je me demande souvent pourquoi elle ne participe pas à cette émission de culture générale.

Mais avant d’avoir commencé à déchiffrer la réponse, le présentateur de l’émission pose déjà la question suivante. J’essaye de lire mais je n’y parviens pas. Je réessaye en me concentrant de toutes mes force pour pouvoir en déchirer quelques mots. Et ça, Mamie le remarque.

– Tu arrives à lire ce qui est écrit ? Me demande ma grand-mère.

– Oui, oui.

– Attends ici. Je reviens. Je vais chercher quelque chose.

Elle est de retour avec un journal dans la main, elle se met à 7sept mètres de moi et me demande de lire le titre. J’arrive à peine à voir les formes des lettres.

-attualité du joue.

C’est ce que je dis avec hésitation.

Elle repart et revient cinq minutes plus tard. Elle me dit que je devrais voir un Opticien.

Quelques jours plus tard, je suis assis devant un tableau avec des lettres de plus en plus petites, le visage collé à une machine bizarre.

Je me concentre de toutes mes forces pour pouvoir les lire. Je ne veux pas déjà avoir des lunettes à dix ans ! Personne n’en a dans ma classe et en plus moi je trouve ça moche.

C’est un lundi matin comme les autres. Je prends le petit chemin qui me permet de me rendre à ma petite école. Mais cette fois une chose est différente. Je redécouvre le monde qui m’entoure, avec des verres posés sur le nez. Tout est plus beau, plus coloré. Je vois un monde comme dans les films que je regarde à la télé. Je me rends à l’école avec une seule envie, voyager partout sur la terre.

Maël

Le cadeau

Le sapin de noël brille grâce à ses bougies allumées. Tout le monde porte une jolie tenue, les  cadeaux sont entassés au pied du grand arbre vert. L’appartement sent la viande cuite en cuisson lente et le veau émincé, il y a aussi de huîtres sur la table basse. Je suis entourée de ma famille : ma mère, mon père, ma sœur, mon frère, ma cousine, mon cousin, ma belle-tante, mon oncle, ma grand-mère et mon grand-père. Ma grand-mère avec l’aide de ma belle-tante ont cuisiné un délicieux repas, on va tous chercher les cadeaux pour les ouvrir. Ce qui m’agace c’est que c’est ma maman qui a reçu le plus de cadeaux et pas moi. Nous ouvrons nos cadeaux jusqu’à ce qu’il n’en reste plus. Sauf qu’il en manque un : celui pour mon frère et mon cousin, celui que moi je leur offre. Ma mère qui est une chercheuse renommée (elle a reçu ce titre grâce à ses trouvailles : des jouets), essaie de le retrouver mais le pire est arrivé : j’ai oublié le cadeau à la maison. Je me dirige vers mon cousin et mon frère et leur dis : 

-Les garçons ? 

-Oui, me répondent-ils. 

-J’ai oublié mon cadeau pour vous. 

Ils répliquent en disant que je ne mérite pas mes cadeaux et que j’ai intérêt à le leur donner la prochaine fois que je les vois. Mais je ne les ai toujours pas revus les deux en même temps (je ne veux pas le donner qu’à mon frère ou qu’à mon cousin). 

FIN 

Eléonore Marton 9VP1

Ma première plume

La sonnerie retentit. Tout le monde s’assoit à sa place. Je suis en troisième année à l’école de la Pontaise. Ma maîtresse s’appelle Anouk, elle est grande et a les cheveux très épais avec pleins de boucles, un peu comme un mouton. Moi, je suis une élève sage, gentille. J’aime l’école mais pas toujours, je n’aime pas la religion, c’est nul.

Je vais maintenant vous raconter l’histoire: je suis en classe à côté d’un garçon qui s’appelle Alexandre, il a les cheveux longs et il est des fois gentil et des fois pas gentil. Anouk nous dit: « Aujourd’hui vous allez passer votre permis de plume ». Juste derrière moi, il y a Manon, c’est ma meilleure amie de toute la vie. On se regarde tout contentes de passer ce « permis de plume ». La maîtresse nous explique ce qu’on doit faire: « Vous allez faire des exercices avec une plume, quand vous les aurez tous finis elle sera à vous ! »

Anouk passe entre les tables et nous donne un dossier. Tout de suite on se dépêche tous de le faire, Alexandre et moi on fait la course. Je suis sûre de gagner.

Le mardi suivant j’arrive vers la prof en courant en disant: « J’ai fini, j’ai fini!!!! » Deux secondes plus après, Alexandre arrive avec son dossier et dit: « J’ai fini, j’ai fini!!!! » La maîtresse corrige mon dossier, j’ai fait tout juste. J’ai pu choisir ma plume la première. Elle est bleu turquoise, elle est trop belle! Elle est à moi !

Quand midi arrive, je cours vers maman et Juliette, ma petite soeur qui m’attendent déjà à la sortie de l’école. Je lui montre ma plume je suis trop fière.

 Clémence 9VP1

Mes vacances

Durant mes vacances d’été, mes parents, mon frère et moi-même sommes allés en Italie :  à Rimini sur la Côte Adriatique. Le trajet a été long et embêtant… heureusement que le smartphone existe !
Sur place, nous avons fait plein d’activités variées, comme aller à l‘aquarium. 
Le soir, les pieds dans le sable, nous avons dégusté de magnifiques plateaux de fruits de mer.
J’ai acheté des habits et du salami dans un supermarché. Tous les soirs , on sortait voir le marché de nuit, on a acheté un ballon de plage de toutes les couleurs.
Et c’était la fin des vacances!
Matteo

Dans le potager

Il continue à courir pendant au-moins trois heures. Il arrive ensuite, dans le potager de sa grand-mère. Il monte sur une plante de haricot. Malheureusement, il tombe à plusieurs reprises. Au bout de quatre essais il réussit enfin à monter jusqu’en haut de la plante. Il cherche la terrasse de la maison des yeux. Il la voit mais elle est trop loin pour ses petites jambes. Le haricot sous le poids de son corps ne bouge pas, il est immobile. Tout le potager est vert. Il voit sa grand-mère dans la cuisine de la maison. Elle est sûrement en train de préparer un de ses bons gâteaux. Plusieurs oiseaux posés sur des câbles électriques sont certainement en train de chasser. Comme le chat dans le pré à côté de la maison. Mais malheureusement un lapin arrive de nulle part et commence à manger la plante sur laquelle il est posé. Il perd l’équilibre et tombe sur la terre dure. 

Matteo

Ma chambre

Pour moi, le lieu où je me sens bien : c’est ma chambre.  J’ai plein de souvenirs : des bons comme des mauvais (mais surtout des bons). Je m’y sens en sécurité. J’ai une sorte de siège en hauteur qui vole (accroché au plafond). Ce siège me rappelle des discussions, plein de sujets différents, de révisions pour des tests, des moments de tristesse, des moments de joie, des fous rires avec des amies. Je me souviens aussi de la construction de ce siège, les heures que j’ai passées dessus. Ça me rappelle ma vie en général. Pendant que j’écris ce texte, je me souviens de chaque moment que je viens de citer. Tant de joie dans un si petit endroit!

Eléonore 

La maison du bout du monde

Il y avait une maison perdue dans la forêt du Yukon à côté de la rivière Klondike. Ce jour-là, il faisait froid, très froid. Dans la maison en bois se trouvaient des bois d’orignal, un ours empaillé. La personne qui habitait ici se nommait “Jacques La Dent d’Or“. Il avait environ 75 ans. Il était de petite taille. Les yeux bleus et la barbe grise. Il aimait se promener dans les bois. Mais, ce jour-là il faisait trop froid. Alors, il resta dans sa cabane, près d’un feu de cheminée. 

Rémy

Dans le jardin

Il voit des tiges vertes mais sauf qu’elles sont géantes ! Il comprend immédiatement dans quelle zone du jardin il se trouve lorsqu’il voit un grand truc orange qui ressemble à un triangle et tout en haut, il distingue une espèce de salade. Il est dans les plantations de carottes de sa grand-mère. En avançant un peu, lentement mais sûrement, il ne faut pas oublier qu’il est devenu une fourmi, il aperçoit de grands buissons : sûrement des salades. Au bout d’un certain temps qui lui semble une éternité, il atteint finalement la fin du potager. En tournant la tête, il distingue une lueur rouge orangé. Il sent de la fumée, le brûlé…du feu ! Il n’a même pas eu le temps de reprendre ses esprits à cause du terrible cauchemar qu’il vient de faire, réveillé par les cris de sa grand-mère paniquée. Il regarde l’heure affichée sur son réveil, 2h38 du matin. A l’extérieur, le potager en flammes et les pompiers qui viennent d’arriver. 

Clara

Le lieu où je me sens bien

Je me sens bien couché sur mon lit avec mon ordinateur portable en regardant YouTube ou en jouant à Minecraft. Et en bas, je joue à FIFA ou aux autres jeux sur PS4 ou Nintendo Switch. 

Dans ma maison, il y a un rez-de-chaussée et le premier étage. Au rez-de-chaussée, il y a le salon, la cuisine, la chambre de travail de mon père et une toilette. 

Au premier étage, il y a des toilettes, la chambre de mon père et de ma mère, celle de mon frère et une autre pour ma sœur. Il y a également ma chambre. 

Au sous-sol, il y a les machines à laver et une chambre de console. 

Alexander

Un lieu où je me sens bien

Si je devais décrire un lieu où je me sens bien, ça serait : un lieu calme où je peux faire tout ce que je veux, un endroit non pollué. Avec les plantes que j’aime, les fleurs que je trouve jolies, des arbres. Un endroit où il n’y a que les gens que j’aime : mes amis et ma famille. Avec des papillons mais pas d’autres insectes. 
Julie